20 juil. 2006

Dimanche 3 septembre 2006

Une journée à réserver :
dans quelques jours (les adhérents) vous recevrez l'invitation pour cette journée annuelle .
cette Année HENRI GUILLOU nous a concocté une balade autours des forges d'Hennebont avec un parcours à Vélo pour s'y rendre, et sur place un circuit marche ou VTT, un repas pour finir la matinée et l'après midi visite du musée des forges ainsi que la visite des vieux quartiers d'hennebont.

L'écomusée industriel des forges d'Inzinzac-Lochrist
L'écomusée industriel des forges d'Inzinzac-Lochrist partage ses activités, lieux d'exposition et de visite, entre deux antennes muséographiques : le Musée des Métallurgistes des forges d'Hennebont et la Maison de l'Eau et de l'Hydraulique.
Le Musée des Métallurgistes des forges d'Hennebont est installé dans l'ancien laboratoire des "Essais physiques et chimiques sur métal" -18 salles sur trois niveaux- : histoire, technologie du métal, ethnologie, animation audiovisuelle.
La Maison de l'Eau et de l'Hydraulique, 300 mètres en aval, maison de garde des Usines Kerglaw de la Fondation, est aujourd'hui consacrée à la mémoire du Blavet, cordon ombilical des forges d'Hennebont -sept salles-.
Histoire des Forges (1860-1966)

En 1860, à l'époque de la révolution industrielle, du Traité de libre échange avec l'Angleterre, de l'essor de la conserverie sur le littoral breton, Emile et Henri Trottier, ingénieurs des Arts et Métiers d'Angers, fondent l’« Usine à fer » de leur « Propriété Kerglaw », en la commune de Lochrist-lnzinzac, rive droite du canal du Blavet. A quatre kilomètres, le port fluvial d'Hennebont (chef-Iieu de canton) relie leur flotte au port maritime de Lorient pour les trafics bois-houille avec l'Angleterre.
Les campagnes du Morbihan fournissent la main d'oeuvre. Accroissement rapide de la production de tôle, fer blanc, fer noir, fonte et tuyaux en bois de coaltar...En 1880, les Trottier entrent dans le giron de la puissante Compagnie des Cirages Français, aux activités industrielles et commerciales multiples entre Europe et Russie. Désormais les « Forges d'Hennebont » se voient dotées de Fours Martin pour la production d'acier, accélérant leurs taux de production, de main d'oeuvre, de constructions d'ateliers entre la zone des barrages de Kerglaw-La Montagne et celle du Bief de Lochrist.
Des années difficiles
Après les années sociales difficiles des directions Egré-Giband (grèves insurrectionnelles de 1903-1906), il reviendra à l'ingénieur des Mines Camille-Horace Herwegh, dans le contexte favorable à l'industrie d'armement de la guerre 1914-18, de parachever les structures architecturales et sociales du Centre sidérurgique de la Bretagne, ce jusqu'à la veille de la Seconde Guerre mondiale.
En 1938, la main d'oeuvre atteint le chiffre de 3.000, et Mr. C.H. Herwegh, comme ses prédécesseurs de la direction des Forges, siège comme maire à l'hôtel de ville d'Hennebont. Malgré la poussée ouvrière de 1946, la menace de fermeture pèse sur cette « unité régionale » dès le plan Monet, la nouvelle distribution des concentrations sidérurgiques entre Nord et Est, les nouvelles techniques de laminage, des Usinor et Sollac.
Le plan de modernisation des Forges, mené de 1950 à 1958 par la direction Pairault-Gane, ne suffit pas à redresser des chiffres de production et d'affaire dont le déclin s'accentue.
En dépit du moratoire accordé, des luttes de la population locale et des organismes de défense, le gouvernement décide de la fermeture des « forges d'Hennebont » par décret ministériel du 18 mai 1966.

PATRIMOINE de INZINZAC-LOCHRIST
l'église Saint-Pierre (1929), édifiée en remplacement d'une église primitive (XIIème siècle). L'église d'Inzinzac-Lochrist, édifice en grande partie roman, avec bas-côtés, transept et choeur à chevet plat, a été rasée en 1927, et remplacée par une église moderne sans bas-côtés. De l'ancien édifice, on a conservé seulement les colonnes engagées à chapiteaux romans qui supportaient l'arc triomphal, les chapiteaux de colonnettes engagées qui flanquaient certains piliers de la nef, et la grande fenêtre à réseau flamboyant, avec fragments de vitraux du XVIème siècle, de l'ancien chevet. L'église abrite des statues en bois polychrome dont celle de Saint-Jacques (XVIème siècle), de Saint-Pierre (XVIIIème siècle), de Sainte-Anne (XVIIIème siècle) et de Saint-Joseph (XVIIIème siècle) ;
l'église Notre-Dame de la Victoire (1839), siège de la paroisse de Penquesten. Il s'agit d'un banal édifice moderne, sans caractère architectural. L'église abrite plusieurs statues en bois polychrome dont celle de Saint-Yves (XVIIIème siècle), de Saint-Roch (XVIIème siècle), de la Sainte-Vierge (XVIIIème siècle), de Saint-Maurice (XVIIIème siècle) et de Saint-Cornély (XVIIIème siècle) ;
l'ancienne chapelle de Lochrist, aujourd'hui démolie. Une crossette (XVI-XVIIème siècle) provenant de la chapelle de Lochrist et représentant un animal tenant le même blason que celui de la chapelle Sainte-Catherine d'Hennebont se trouve au presbytère d'Inzinzac-Lochrist ;
la croix de Saint-Sympher (XIIème siècle), située près d'une ancienne chapelle aujourd'hui disparue. Il s'agit d'une croix pattée ;
le calvaire de Penquesten (XVIIIème siècle). Le décor est constitué d'un Christ en Croix, de la Sainte Vierge et d'une statue de femme ;
l'ancien prieuré de Lochrist ou de Sainte-Croix, aujourd'hui disparu. Il possédait une chapelle, une maison d'habitation et une métairie voisine contenant 20 journaux de terres diverses. La dîme priorale en 1653 était affermée 32 perrées de seigle. Le 3 mars 1445 (N.S. 1446), Fr. Arthur Le Roux, prieur de Saint-Christ et de Saint-Gilles (sic), avec le consentement de son abbé et du couvent, accensa une prairie pour une rente de cinq sous. A la mort du dit prieur, le cardinal Alain de Coetivy se fit pourvoir du prieuré de Lochrist, et le 1er mars 1453, il obtint du pape Nicolas V son union provisoire à l'abbaye Notre-Dame-de-La-Joie, pour contribuer aux réparations du monastère. Le 15 juillet 1455, le pape Calliste III rendit cette union perpétuelle, et depuis lors l'abbesse jouit des droits temporels de recteur primitif, et de la faculté de présenter le vicaire perpétuel. Les aveux rendus au roi par les abbesses, en 1578, 1627 et 1725 ont constamment rappelé ces droits, provenant de l'union du prieuré de Lochrist à leur monastère. En 1725, l'abbesse mentionne "le prieuré de Sainte-Croix, autrement de Saint-Christ, avec sa chapelle et la métairie y attenante, contenant 20 journaux ... avec la dixme et les oblations". Le 25 août 1791, deux tenues situées à Lochrist, sont vendues à M. Chardon, de Lorient, pour 4 650 livres. Sont-ce les mêmes qui sont adjugées, le 8 juillet 1807, l'une à M. Fraboulet pour 248 francs, l'autre à M. Cougoulat pour 516 francs ? (J. M. Le Mené) ;
le manoir de Brangolo (XVème siècle). Siège d'une seigneurie appartenant successivement à Alain Hamon (collecteur d'impôts au XVème siècle), puis aux familles Le Mézec (en 1536), Caignart (au XVIIème siècle), Chefdubois ;
le château de Kermat (XVII-XVIIIème siècle). Siège de la seigneurie de Kermat, propriété de la famille Gourio (en 1448 et 1481) et de la famille Spinefort (en 1536). L'édifice actuel date du XVIIème siècle ;
le château de Lochrist, au lieu-dit Locastel. Il ne subsiste aujourd'hui aucune trace ;
le château du Bunz, propriété aujourd'hui de la commune d'Inzinzac-Lochrist ;
le château de Kerglaw. Siège d'une seigneurie qui a appartenu, à partir de 1274, à la famille Saint-Giffert ou Saint-Ciffert. Il a servi de domicile aux cadres supérieurs des anciennes Forges d'Hennebont. Il est aujourd'hui propriété de la commune d'Inzinzac-Lochrist ;
le château de Locqueltas (1898). Siège d'une ancienne seigneurie dépendant de la trève de Penquesten. Propriété successive de la famille Trottier, des Forges d'Hennebont, de la famille Langlois, les Cirages Français de Paris (1949), Coëtmen (1970), Didden (1984) ;
le manoir du Nancq (1611), édifié par Jean Le Maguer et Simone Leveve ;
le manoir de Ty-Mat (XVIIème siècle). Siège d'une ancienne seigneurie appartenant à Henry de Penhoat de Chefdubois (en 1448), puis de la famille Maillé (au XVIIème siècle) ;
le manoir de Sainte-Geneviève (XIV-XVème siècle) ;
la maison de Mané Brazo (XVIIème siècle) ;

le mausolée de Don Charles de Gouandour (1684), situé dans le cimetière d'Inzinzac-Lochrist. Charles de Gouandour de Kervenoaël est un ancien compagnon de mission du père Maunoir et il est nommé recteur d'Inzinzac-Lochrist en 1668. Décédé de la peste en 1684, son corps est exhumé le 23 octobre 1928 pour être placé dans le nouveau cimetière ;
le puits de Porz Rauzine (1762). Il est sculpté d'animaux, de visages, de couronnes, et porte l'inscription "HENRIO 1762" ;
les moulins à eau de l'Angle, de Kerlutane, de Keralo, du Roidet, du Tymat, Vieux du Tymat, de Pontresco, du Temple, de Bastemple, de Kerloguen ;