11 août 2006

Cyclotourisme



Histoire
Paul Vivie, dit Vélocio, est sans doute un personnage incontournable du cyclotourisme. À la fois théoricien et organisateur, on le voit sur les velocipèdes des frères Gauthier à Saint-Étienne dès 1881, avant d'être l'un des premiers utilisateurs des vélos dits de sécurité.
En 1896 commencent à se former dans la région des rassemblements des premiers fervents (plutôt des hommes, en général des notables, mais il arrivait qu'une femme puisse y participer). Ces pionniers fondèrent l'École stéphanoise. Débutent alors les premiers excursions (Lyon-Nice en moins de 24 heures).
Certains recherchent alors une forme d'hygiène de vie, relativement stricte pour l'époque, préconisant certains interdits alimentaires… Ceci est loin d'être partagé par tous les disciples de l'École Stéphanoise, qui cependant suivent dans l'ensemble quelques principes, fruits de la longue expérience du fondateur. Ils sont connus depuis 1930 comme les sept commandements de Vélocio :
-faire des haltes rares et courtes, afin de ne pas laisser tomber la pression ;
-prendre des repas légers et fréquents, manger avant d'avoir faim et boire avant d'avoir soif ;
-ne jamais aller jusqu'à la fatigue anormale, qui se traduit par le manque d'appétit et de sommeil ;
-se couvrir avant d'avoir froid, se découvrir avant d'avoir chaud, et ne pas craindre d'exposer l'épiderme au soleil, à l'air, à l'eau ;
-rayer de l'alimentation, au moins en cours de route, le vin, la viande, et le tabac
-ne jamais forcer, rester en dedans de ses moyens, surtout pendant les premières heures où l'on est tenté de dépenser trop parce qu'on se sent plein de force ;
-ne jamais pédaler par amour-propre.
Paul Vivie fut l'éditeur pendant 43 ans du journal le Cycliste, qu'il fonda en 1887. Végétarien, défenseur (entre autre) du moteur humain, de la polymultipliée (le nom du changement de vitesse à l'époque) il était en pleine forme physique lorsqu'il fut renversé par un tramway en sortant de chez lui. Sur sa table fut retrouvé le livre qu'il lisait (en texte original) : « Lettres à lucillius » de Sénèque, ouvert sur une page où l'on pouvait lire : « la mort me suis et la vie m'échappe… si je sors : tu peux ne pas rentrer… en tout lieu, l'intervalle est court qui sépare la vie de la mort. »
C'est ainsi qu'à Saint-Étienne, le vélo fut le sport le plus populaire jusqu'à l'émergence de l'AS Saint-Étienne… bien que chaque année, une course portant son nom réunisse un bon millier de cyclistes, partant de la ville pour monter au col des grands bois.
Conseil de sécurité
Pourquoi risquer sa tête ?
La pratique du vélo n'est pas sans risque, que ce soit sur route ou à VTT. Il faut prévenir les blessures à la tête, qui est la partie du corps la plus vulnérable. Une réponse s'impose : le casque de cycliste.Divers couvre-chefs sont associés à des activités : un sombrero pour la sieste, un bonnet de bain pour la natation... et un casque pour faire du vélo.Quelques conseils utiles :Le casque doit bien être adapté. N'hésitez pas à l'essayer avant de l'acheter. Votre confort futur en dépend,•
De nombreux modèles de casques existent également pour les juniors,•
Des casques de couleurs claires vous rendront visibles sous la pluie, par temps sombre ou dès la tombée de la nuit,•
Privilégier les casques rigides,•
Ayez toujours le casque attaché lorsque vous circulez,•
Un casque de cycliste ne sera utilisé qu'à vélo.Pour le cas où le pire serait survenu, un choc violent, il est important de remplacer le casque. La sécurité optimale est garantie par un casque en parfait état.
Ne risquez pas votre tête : casquez-vous !