11 oct. 2006

revue de presse de la semaine


Ouest France Du Mercredi 11 octobre 2006

Près de 250 marcheurs au rendez-vous de la randonnée d'automne
Boisson, gâteaux et fruits attendent les participants en cours de circuit pour une agréable pause
Profitant d'un temps agréable, près de 250 amateurs de marche ont répondu à l'invitation des cyclos et randonneurs pour la randonnée d'automne. Dimanche, les premières inscriptions ont débuté à partir de 7 h 30. Les participants ont eu le choix entre trois circuits de 12 km, 21 km et 31 km fléchés la veille par les bénévoles de l'association. Au départ de la remise du moulin, chacun des circuits a emmené les participants vers les petites routes et les chemins de campagne. En cours de parcours, les marcheurs étaient attendus pour une agréable pause avec boisson, gâteaux et fruits offerts. Les départs sont libres mais les organisateurs laissent un numéro à appeler en cas de soucis sur le circuit.
Si les participants affichaient une grande satisfaction à l'issue de leur journée, les bénévoles ont eu la désagréable surprise de devoir refaire le balisage du côté de Poul-Bran. Des personnes mal intentionnées ont fait disparaître les marquages obligeant les bénévoles à revenir baliser en cours de matinée.
Le télégramme Mercredi 11 octobre 2006
CRCE. Sur le brevet Audax de 25 km qui avait lieu ce week-end à Plovan trois membres du CRCE, Catherine Le Levier, Michel Fontaine et Gaétan Cadiou, se sont distingués.
A noter qu’après ce 25 km, Gaétan Cadiou a parcouru le 22 km de la Randonnée d’automne.
Le Télégramme Jeudi 12 Octobre 2006
250 marcheurs emboîtent le pas des Randonnées d’automne
Environ 250 marcheurs venus de toute la région mais aussi de Brest, Plonéis, Carhaix, ou Morlaix ont testé les trois circuits de marche de la randonnée d’automne.
Elle était organisée dimanche, par les cyclos et randonneurs de la cité des étangs (CRCE).
Plaisanterie mal venue
La participation est sensiblement équivalente à celle de l’an dernier. La moitié des participants, soit 145 personnes avaient choisi les circuits courts de 6 ou 12 km. Une trentaine a opté pour le 31 km 90 personnes ont apprécié le circuit le plus long, soit 22 km. « Les randonnées se sont bien passées dans l’ensemble; plusieurs ravitaillements étaient en place sur les divers circuits, et les bénévoles du club étaient, encore une fois, au rendez-vous », explique Jérôme Bourbigot, président du club. Celui-ci déplore toutefois un incident au passage de Kerrest à Poulbran : « Pour la deuxième fois en trois ans, les fléchages ont été déplacés, dans le but d’égarer les randonneurs. Avant le passage des randonneurs, une reconnaissance des circuits, effectuée par les vététistes a permis de rectifier le tir, sans quoi, le bon déroulement de randonnée aurait quelque peu pâti. ».
le télégramme Mardi 17 Octobre 2006
Tourisme. Feu vert pour les chemins intérieurs
Les professionnels du tourisme, réunis hier à Saint-Quay-Portrieux (22), recherchent des pistes de développement. Le « tourisme vert » en est une.
Sept ans après le naufrage du pétrolier au large de Belle-Ile-en-Mer (56), « l’effet Erika » se fait toujours sentir sur le tourisme en Bretagne : bien qu’en hausse de 2 % (selon les premiers chiffres disponibles), la fréquentation, en 2006, reste encore inférieure à celle de 1997. On ne craint certes plus le mazout, mais de nouvelles destinations et des prix en baisse ont élargi l’offre. Quant à « l’effet RTT », dont on espérait beaucoup, il est modeste.
Paysages d’intérieur et arrière-saison...
Partant de ce constat, les professionnels du tourisme, réunis en congrès annuel, hier à Saint-Quay-Portrieux, essaient d’élaborer des pistes de développement. Le Comité régional du tourisme (CRT) a fait réaliser plusieurs études pour cerner la personnalité, les origines, les comportements et les désirs des visiteurs. Il en ressort... que les vieilles habitudes ont la vie dure : quatre nuitées sur cinq ont le littoral pour cadre, et les deux tiers sont enregistrés en juillet-août. « La Bretagne compte le tiers des côtes françaises. Il n’est donc pas question d’occulter le littoral dans la communication », observe Georgette Bréard, présidente du CDT. Mais « la recherche de sens et de contact » des touristes d’aujourd’hui, l’intérêt pour le patrimoine, la culture régionale et les paysages champêtres pourraient réorienter une partie des flux vers l’intérieur.

Les villes moyennes de la péninsule, presque toutes proches de la côte, peuvent aussi répondre à un désir de « tourisme urbain » d’une partie du public. Les efforts pour l’allongement de la saison se traduisent, pour l’instant, par un petit débordement sur juin et septembre. Ils se heurtent à un calendrier scolaire peu favorable, mais les retraités pourraient constituer la « cible » privilégiée des belles arrière-saisons bretonnes...
Terre de randonnée...
« Nous voulons positionner la Bretagne comme un site de randonnée », déclare Georgette Bréard. Les programmes « Nature et Bien-Etre » et « Chlorophylle et Papillons » seront, l’an prochain, les outils de cette facette du développement touristique breton. Des « produits » à destination de publics différents (clientèle familiale pour la promenade, sportive pour la randonnée pédestre, équestre, la pratique du VTT ou du kayak) seront élaborés avec la participation active des hébergeurs. « Aujourd’hui, les Bretons sont conscients du poids économique de l’activité touristique. Mais ils n’en veulent pas à n’importe quel prix, et n’accepteraient pas qu’on dénature leur littoral », affirme la directrice du CDT. Jean-Yves Le Drian, le président de la Région, rappelle que le tourisme (72,3 millions de nuitées en 2005) représente 55.000 emplois en Bretagne. « Mais ce n’est pas une rente de situation. Ça se conquiert tous les jours », souligne-t-il.
Roselyne Veissid