ouest france : mercredi 7 fevrier 2007Brevet de 50 km ç Clohars Carnoët
CRCE : ils étaient 83 à participer au brevet Audax. Le parcours les a emmenés vers Doëlan et Le Pouldu pour remonter la Laïta jusqu'à la forêt de Toulfoën. Le prochain brevet rospordinois aura lieu le jour de la randonnée des trois étangs, soit le dimanche 18 mars (départ de la salle omnisports).
le télégramme samedi 10 Février 2007 (scaer)
Durant quelques décennies, certains agriculteurs avaient pris l’habitude d’abandonner de vieilles machines, des matériaux provenant de la démolition d’anciens bâtiments dans les chemins publics et privés desservant champs et prairies.
Une solution de facilité qui suscite aujourd’hui la désapprobation des nouveaux usagers que sont les promeneurs à pied, à cheval ou VTT mais aussi de tous ceux qui s’intéressent à la préservation du patrimoine naturel.
Un topoguide recense les itinéraires Le club des marcheurs rouvre et entretient des chemins du domaine communal; un topoguide recense les itinéraires pour se rendre ainsi d’un village à l’autre par des chemins de terre. Tous ces efforts incitent à parcourir la campagne mais il arrive qu’au bord du chemin, dans les ronces, émergent encore une vieille remorque, une botteleuse, une carcasse de voiture. Durant l’été une gangue végétale les masquent plus ou moins mais en hiver ces verrues irrémédiablement attirent le regard. Outre cette pollution visuelle, les eaux de ruissellement entraînent vers les cours d’eau des produits qui n’ont rien à y faire.
Des déchets métalliques Les collectivités ont mis en place un service d’enlèvement des « encombrants », mais il n’est pas adapté à ce problème. En attendant qu’un service public le gère, pour que les chemins retrouvent un aspect « naturel », les riverains peuvent faire appel aux ferrailleurs qui séjournent de temps à autres à Miné-Rulan et qui sont débarrassent gratuitement bon nombre de déchets métalliques.
C’est à Clohars-Carnoët que s’est déroulé le premier brevet Audax organisé par le club rospordinois du CRCE. Cette épreuve avait lieu, les années précédentes, à la pointe de Trévignon. Plus de 80 marcheurs ont découvert un circuit très touristique offrant d’autres paysages aux « Audacieux » qui avaient fait le déplacement. Ce nouveau parcours les a menés du côté de Doëlan, puis vers le Pouldu et ensuite la remontée de la Laïta jusqu’à la forêt de Toulfouën. Cette fois, deux pauses ont agrémenté ce parcours un peu difficile. A noter une forte participation du club de Moëlan-sur-Mer, sous la conduite de J. Landrein, nouveau sociétaire du CRCE, mais qui a déjà une solide expérience en matière de marches et brevets Audax.
Paris-Brest-Paris : se préparer pour vouloir recommencer 
Samedi après-midi, il y avait foule à la réunion régionale de préparation de l’édition 2007 du Paris-Brest-Paris, organisée salle Malivel par la Ligue de Bretagne (FFC) et l’amicale cyclo.
400 à 500 Bretons devraient, cette année encore, participer à la randonnée mythique des cyclotouristes, le Paris-Brest-Paris, qui se déroulera du 20 au 24 août. Pour eux, une réunion spécifique permettant de se préparer au mieux était proposée. Près de 200 cyclos y ont participé. « Mon objectif est d’arriver à Paris, mais en ayant, toujours, envie de recommencer quatre ans plus tard », expliquait Marina, une Lamballaise qui s’apprête à effectuer son cinquième Paris-Brest-Paris.
Être à l’écoute de son corps Marina a, donc, écouté avec attention deux participants expérimentés, qui ont témoigné. « Il faut être à l’écoute de son corps et ne pas aller au bout de ses forces ». Le directeur technique national, Jean-Michel Richefort a pris le relais, insistant sur le fractionnement des entraînements et la nécessité d’observer des phases de récupération. « Surtout, ne faites pas l’impasse sur les brevets qualificatifs, de 200, 300, 400, et 600 km, organisés par les clubs ».
Pas de nouveau matériel à la dernière minute Il ajoutait une précieuse recommandation : « toute la préparation doit se faire avec le matériel utilisé pour le Paris-Brest-Paris.
Évitez les innovations de dernière minute, sinon vous risquez d’avoir des surprises désagréables ». Enfin, le Dr Lambert de Loudéac (médecin du sport) a apporté des conseils pratiques de prévention des maux engendrés par la selle ou les chaussures, comme de diététique (boire beaucoup, manger des aliments énergétiques). À l’issue de la réunion, les participants n’avaient qu’une hâte : prendre le départ de cette folle aventure
Le télégramme Mardi 13 Février 2007 ( Locunolé)
150 randonneurs à la matinée sportive du comité des fêtes. 
Avec la tempête qui a sévi sur la région dans la nuit de samedi à dimanche, et qui se poursuivait dans la matinée, on aurait pu croire que les sportifs auraient hésité à prendre la route de Locunolé, pour aller se promener dans les sous-bois, plus ou moins humides, des bords de l’Ellé. Il n’en a rien été, et le président du comité des fêtes, Elie Hellégouarc’h, et ses amis, ont été agréablement surpris par le nombre de participants, venus de toute la région.
110 vététistes et 40 marcheurs Il est vrai que la plupart connaissaient déjà les magnifiques circuits préparés par les bénévoles du comité et ils ont entraîné leurs amis. Si les adeptes de la marche venaient de Locunolé et des communes environnantes, les amateurs de VTT arrivaient de Quimper, Carhaix, Rosporden, Concarneau, Landudal, pour le Finistère, et de Lorient, Plouay, Quistinic, Caudan, Le Faouët, pour le Morbihan, pour ne citer que quelques-unes des dizaines de communes représentées. Pour les vététistes, trois parcours de 10, 20 ou 35 km étaient au programme. Les marcheurs devaient parcourir un périple de 12 km, les uns et les autres se croisant parfois, mais sans le moindre problème, avec un petit signe d’amitié au passage.
Au retour, une collation était offerte par le comité des fêtes, et des coupes et trophées ont été décernés ; pour la rando VTT, à l’équipe du Faouët, la mieux représentée, avec douze adhérents, au plus âgé, Jean Collin, 60 ans, et au plus jeune, Nicolas Quentin, 11 ans, tandis que pour la marche, ce sont deux dames qui étaient à l’honneur, Mathilde Le Bihan, 73 ans, et Patricia Corbihan, 38 ans. A l’heure du bilan, c’était la satisfaction générale, autant du côté des organisateurs que des participants, qui se sont donné rendez-vous pour l’édition 2008.
