3 avr. 2007

revue de presse de la semaine

Le télégramme Vendredi 6 Avril 207 (Châteaulin)
La Kastellin Cyclo 2007 c’est dimanche.
Dimanche, les Cyclos de l’Aulne organisent leur traditionnelle randonnée annuelle, au départ de l’espace Coatigrac’h. De 7 h 30 à 9 h 30, les routiers et les vététistes pourront s’élancer pour, respectivement, 60 km ou 90 km et 24 km, 28 km ou 35 km de chemins. Attention ! pas de randonnée marche cette année.
La météo clémente de la semaine et les prévisions pour le week-end Pascal sont de bon augure pour que la fête soit belle, d’autant que le circuit VTT reprend les bases de celui de l’année dernière, avec des améliorations notables.
Parmi les éoliennes Grâce aux autorisations exceptionnelles des propriétaires des nombreux chemins privés empruntés, les participants pourront admirer de beaux panoramas sur la vallée de l’Aulne, en empruntant des sentiers souvent amusants à travers les bois du Juvénat, du Chap (avec beaucoup d’inédits), de Trévoazec et un final époustouflant vers les éoliennes de Cast, pour un retour descendant sur les dix derniers kilomètres via une nouvelle descente, le bois du Loch et le chemin des Collines bleues.
Pas de randonnée marche Ravitaillements sur le parcours et à l’arrivée sont évidemment prévus. Attention, cette année, pas de randonnée de marche prévue. L’inscription pour les licenciés FFCT ou autres est à 3 € et 5 € pour les non licenciés ; gratuit pour les moins de 16 ans. Une tombola est prévue à l’arrivée.



Le Télégramme Lundi 9 Avril 2007 (Chateaulin)



Kastellin cyclo : rando à couper le souffle
De partout, pour la Kastellin cyclo, ils sont venus. De Briec, de Brest, de Saint-Renan, de Combrit, de Quimperlé, de la Sarthe, même. Mais pas tous : week-end de Pâques rimant avec obligations familiales, le peloton était, hier, un rien moins conséquent qu’il y a un an.
Passé 7 h, 450 vététistes et cyclistes, la machine (encore rutilante) à la main, se pressaient tout de même sur le parking de Coatigrac’h. De là, ils se sont élancés sur les routes, chemins, bois et prairies (ouverts pour l’occasion, car propriétés privées parfois) de la Kastellin cyclo. Une rando annuelle à couper le souffle. Aussi dure qu’elle est belle.
À chacun son rythme Au compte-gouttes ou à plusieurs, à fond de train ou à leur main, les adeptes du « deux roues tout terrain », initiés, plus ou moins, ont apprécié le parcours au tracé novateur, puisqu’empruntant pour la toute première fois les terres voisines de la commune castoise. Où, sur la colline tout là-haut, point culminant de l’effort proposé, ronronnaient, dans le ciel bleu-été, les éoliennes, les palmes déployées. Ici, la vue plongeante, sublime, sur la vallée de l’Aulne ne fut que la juste récompense de l’énergie engagée. « Magnifique. Ça vaut le coup de souffrir », a commenté Roger, la cinquantaine toute proche. Un mordu des épreuves dominicales, lui. Comme Gaël et Jean, pas tout à fait 30 ans. « On essaye d’en faire une chaque week-end ». D’accord, mais celle-ci, elle a un truc en plus ? « Elle est dure.

Mais je savais à quoi je m’attaquais. Mes parents habitent juste en bas ». Courte pause, sourire aux lèvres, avant de sauter dans la descente (10 km) vers Châteaulin, via le bois du Loch et le chemin des « Collines bleues ». Un jeu.
Coup de feu au ravitaillement. Au tout dernier ravitaillement, placé, en amont, au pied de la montée, Pierre, Ronan et leurs amis bénévoles respirent à leur tour. Le coup de feu est passé. « Tout à l’heure, il y avait foule. On a travaillé à la chaîne. Lui servait la grenadine, moi, l’eau... ». Sur les tables, les bananes côtoient l’abricot sec et le pruneau. Et le quatre-quarts, requinquant vététistes et cyclistes. Ici, fermant la procession, arrivent Yannick, Clément, Arnaud et Christophe, Briecois et Brestois. Le VTT ? « Moi, j’ai commencé à Noël ». Forcément, avant de grimper vers les éoliennes, ils se tâtent un peu. Déjà bien entamés. Décident d’y aller, à la peine déjà dans le premier champ pentu. Pas grave. Copains, ils ont le goût de l’effort en commun... Et qu’importe le temps. Hier, les plus rapides se seront joués des kilomètres proposés en deux heures tout au plus. À d’autres moins experts, il en aura fallu quatre. Mais tous, ils ont fini crottés, fatigués et contents.
Karine Joncqueur