29 mai 2007

Revue de presse de la semaine

Ouest france Samedi 02 juin 2007

Pas de moteurs sur les sentiers du Parc



Le Parc naturel régional d'Armorique se porte partie civile quand des engins motorisés (4x4, motos, quads, etc.) sont verbalisés. Et ça fait mal. Cinq cents euros d'amende, 1 800€ de dommages-intérêts versés à trois associations partie civiles, dont le Parc d'Armorique (PNRA), trois mois de suspension du permis de conduire et publication de la décision dans la revue Moto Verte. Voilà ce à quoi a eu droit un motard qui roulait hors-piste sur les sentiers du Parc à Commana. Une décision qui date de février 2007, mais qui n'est pas isolée.Les isolés pour cibleEn juin 1999, la cour de cassation avait condamné trois motards ayant circulé sur un sentier sans l'accord des propriétaires au Roc'h Trévézel . Enfin, en novembre 2005, trois conducteurs de 4x4 ont été condamnés à 450 € d'amende, et surtout à 4 480€ de préjudice matériel. « Car remettre en état un sentier défoncé par des 4x4 coûte très cher, rappelle Jean-Yves Kermarrec, chargé de l'environnement au PNRA. Ce sont souvent des terrains inaccessibles aux machines. Une fois, nous avons même dû refaire une boucle car il était impossible de réparer le sentier. »Le Parc ne part pas en guerre contre le tout-terrain. « Nous travaillons pour Natura 2000 dans les monts d'Arrée Est, précise Roger Mellouët, président du PNRA. Pour mettre en place les zones, nous discutons avec toutes les associations, y compris par exemple Strakell off Road, regroupant des propriétaires de 4x4. Par contre, des individus isolés qui viennent comme ça le week-end s'imaginent que tout est permis. Ce n'est pas vrai. »


Mais comment savoir si tel ou tel chemin est ouvert aux engins motorisés ? « D'une part, il y a la loi, que nul n'est censé ignorer. Et puis, il faut se renseigner auprès du Parc (1), pour savoir si tel ou tel sentier est praticable. Enfin, les communes savent très bien quel chemin peut supporter le passage d'un 4x4. Et les propriétaires privés doivent donner leur accord. »



La loi, elle, précise que dans les espaces naturels, la circulation des véhicules à moteurs est autorisée sur le domaine public routier, les chemins ruraux sauf arrêté d'interdiction, les chemins privés ouverts à la circulation publique des véhicules à moteur, sous réserve de l'accord des propriétaires.« Par le passé, ceux qui empruntaient ces chemins étaient surtout les chasseurs et les pêcheurs. Et leurs associations ont toujours signé des baux de passage avec les propriétaires privés », rappelle Jean-Yves Kermarrec. Et de donner le triste exemple de certains qui n'hésitent pas à arracher des barrières pour passer, « et les bêtes qui sont parquées sur les parcelles s'échappent ».



Philippe ATTARD.


Parc naturel régional d'Armorique,



Ouest France Vendredi 1 juin 2007
Club des randonneurs : un stage pour apprendre à utiliser les cartes



Samedi, le club des randonneurs (CRCE) a proposé à une douzaine d'adhérents de participer à un stage de lecture de cartes, afin d'apprendre aux marcheurs à pratiquer la randonnée de façon autonome, en étant capables d'élaborer des circuits de balades adaptés aux capacités de chacun.


C'est le comité départemental de la Fédération française de randonnée pédestre, représentée par les formateurs, Marcel Berthoux et Bernard Le Breton, qui a enseigné aux participants, quelques règles indispensables, pour aborder l'interprétation des cartes.


La journée a été découpée en plusieurs phases. Une première partie théorique, a consisté à travailler en salle sur des documents. Une seconde partie du travail a été consacrée à l'application sur le terrain, en allant reconnaître les différents reliefs. Les stagiaires ont effectué un circuit autour de l'étang, à hauteur de l'ancienne voie ferrée ainsi qu'au moulin de Guilers.


Pour le président du club, Jérôme Bourbigot, « il s'agit de donner des outils aux randonneurs, afin qu'ils réussissent à monter des circuits, bien ciblés en évaluant bien les difficultés.


Le télégramme 05 juin 2007 (Cote d'armor)


Pierre Le Bigaut. Les puces dans la course


Samedi 30 juin, la Pierre Le Bigaut va s’élancer sur les routes du Centre-Bretagne et du Trégor. Sur les deux plus grands circuits, les participants vont embarquer un bracelet équipé d’une puce. Un système très apprécié des sportifs, qui permet d’obtenir le chronométrage précis de leur performance.
Le 30 juin prochain, les chiens vont filer doux en Centre-Bretagne et dans le Trégor. Quelque 5.500 puces vont prendre le départ de la Pierre Le Bigaut, qui permet de récolter des fonds au profit de la recherche sur la mucoviscidose. Pas de panique pour les toutous, ces puces sont électroniques. « Les cyclos aiment bien se jauger entre eux », explique Daniel Bercot, le président de l’association Pierre Le Bigaut Mucoviscidose. Ces petites puces sont fixées sur un bracelet que les coureurs récupèrent avant de s’élancer sur les circuits de la solidarité. Un tapis au départ de la course, un au milieu et un à l’arrivée complètent le dispositif, pour « chronométrer le temps réel » des participants. À la fin de la journée, les cyclos peuvent ainsi repartir avec un brevet en poche, pour immortaliser l’instant et leur performance. Ce chronométrage ne concerne que les circuits des 100 et 158 km. « Ça donne une image de qualité supplémentaire à la Pierre Le Bigaut. On est capable de restituer leurs performances. Pour certains coureurs, c’est important. Ils se préparent toute l’année pour cette journée ».
« On avait des temps bizarres » Ce système est aujourd’hui bien rodé.
En 1998, une première tentative menée avec une entreprise marseillaise avait été un échec. En 2001, l’équipe de la PLB a pourtant récidivé avec une nouvelle entreprise basée dans le Morbihan. « Cette entreprise était spécialisée dans le chronométrage des marathons. Pas des courses cyclos. Ils ont adapté leur système. ». Cette nouvelle tentative connaît encore « des ratés. On avait des temps bizarres ». Après une année de réglage, les puces font leur retour dans la course, en 2003, avec succès. Depuis, c’est une affaire qui roule. Une dizaine d’autres épreuves en France a adopté ces petites puces. Hier après-midi, les bénévoles de la PLB ont ressorti des cartons les puces et les bracelets. Il fallait les assembler. Sur la table : 5.500 puces, autant de bracelets et 7.000 plaques. Le chronométrage ne concerne que les circuits des 158 et 100 km. Les bracelets « pucés » et les plaques à fixer sur les vélos ont ensuite été glissés dans une enveloppe numérotée en attendant le grand jour. La Pierre Le Bigaut, samedi 30 juin, au départ de Callac. Renseignements au 02.96.45.83.56. Site Internet : www.lapierrelebigaut-muco.org. E-mail : lapierrelebigaut.muco@orange.fr
Éric Rannou