Le Télégramme jeudi 28 juin 2007 (cote d'Armor)
Assises nationales. La rando ça marche !Assises nationales.
Jacqueline Le Berre est responsable de la gestion du plan départemental des itinéraires de promenade au conseil général. Elle a expliqué l’enjeu de ce loisir en plein essor, à l’occasion des assises nationales, hier et aujourd’hui, à Saint-Quay Portrieux. Pourquoi des assises nationales et, qui plus est, dans les Côtes-d’Armor ? Parce que la randonnée est un phénomène en très forte expansion. Il y a 20 ans, nous avions 1.900 km de sentiers de randonnée dans le département. On en compte 8.500, aujourd’hui ! Tout le monde marche désormais : pour la convivialité, mais aussi parce que les médecins le prescrivent. Dans les Côtes-d’Armor, on compte 4.000 licenciés et 60 associations qui sortent deux à trois fois par semaine, toute l’année. Un loisir de jeunes ? Non, cela reste plutôt familial et pratiqué par des gens d’un certain âge, la moyenne étant de 58 ans. En revanche, l’impact économique et touristique est important : 74 % des vacanciers venant dans le département marchent pour découvrir le paysage et le patrimoine. Ce succès ne pose-t-il pas des problèmes ? De fait, les gens veulent marcher dans de beaux paysages, des espaces naturels, voire vierges.
Mais, au vu du nombre croissant de promeneurs, on est obligé de canaliser, d’aménager les chemins tout en respectant le milieu naturel. C’est un subtil équilibre, pris en compte dans la charte qualité adoptée depuis 2000 avec nos partenaires : collectivités et associations. On définit comment concevoir un itinéraire et on donne des conseils pour les milieux fragiles : falaises, dunes, forêts, zones humides... Cette charte engage ceux qui demandent des subventions au conseil général (1,6 M€/an). Le département intervient-il directement ? C’est le cas pour le sentier côtier du lac de Guerlédan longeant des sites d’envergure départementale comme le bois de Caurel ou la forêt de Quénécan. Le Département y a investi 970.000 € sur trois ans, pour aménager 30 km dont dix dans le Morbihan. Il a fallu acheter les terrains à 26 propriétaires à l’amiable, sauf dans trois cas. Nous avons aussi voulu aménager deux tronçons de 600 m accessibles aux personnes handicapées, l’un dans le secteur touristique de Beau Rivage, l’autre en secteur plus sauvage pour l’observation d’oiseaux et la pêche. Le tout dans une démarche de développement durable. C’est-à-dire, en pratique ?Nous avons utilisé des pieux non traités en acacia pour la digue et les passerelles et refusé l’emploi d’engins lourds pour ne pas dégrader le sous-sol. Nous avons installé des toilettes sèches ou encore des panneaux de faible hauteur, mais avec de gros caractères pour qu’ils soient lisibles par tous, y compris les mal-voyants. Cette démarche est également mise en œuvre sur les 120 km de l’ancienne voie ferrée qui relie Saint-Méen-Le-Grand à Carhaix, via Loudéac. Nous avons supprimé les désherbants chimiques mais aussi les lamiers pour couper les arbres ainsi que l’apreuse qui laissait l’herbe sur place. Désormais, on exporte l’herbe coupée pour retrouver les fleurs de prairie et nous utilisons du matériel léger pour désherber le revêtement de sable. De même, à l’automne, toutes les feuilles seront balayées pour enlever l’humus qui favorise la pousse des mauvaises herbes.
Propos recueillis par Hervé Queillé
La randonnée reste un sport en pleine expansion, même s’il est encore majoritairement pratiqué par des quinquagénaires. Elle devient aussi un atout économique. (Photo archives François D
Assises nationales. La rando ça marche !Assises nationales.
Jacqueline Le Berre est responsable de la gestion du plan départemental des itinéraires de promenade au conseil général. Elle a expliqué l’enjeu de ce loisir en plein essor, à l’occasion des assises nationales, hier et aujourd’hui, à Saint-Quay Portrieux. Pourquoi des assises nationales et, qui plus est, dans les Côtes-d’Armor ? Parce que la randonnée est un phénomène en très forte expansion. Il y a 20 ans, nous avions 1.900 km de sentiers de randonnée dans le département. On en compte 8.500, aujourd’hui ! Tout le monde marche désormais : pour la convivialité, mais aussi parce que les médecins le prescrivent. Dans les Côtes-d’Armor, on compte 4.000 licenciés et 60 associations qui sortent deux à trois fois par semaine, toute l’année. Un loisir de jeunes ? Non, cela reste plutôt familial et pratiqué par des gens d’un certain âge, la moyenne étant de 58 ans. En revanche, l’impact économique et touristique est important : 74 % des vacanciers venant dans le département marchent pour découvrir le paysage et le patrimoine. Ce succès ne pose-t-il pas des problèmes ? De fait, les gens veulent marcher dans de beaux paysages, des espaces naturels, voire vierges.
Mais, au vu du nombre croissant de promeneurs, on est obligé de canaliser, d’aménager les chemins tout en respectant le milieu naturel. C’est un subtil équilibre, pris en compte dans la charte qualité adoptée depuis 2000 avec nos partenaires : collectivités et associations. On définit comment concevoir un itinéraire et on donne des conseils pour les milieux fragiles : falaises, dunes, forêts, zones humides... Cette charte engage ceux qui demandent des subventions au conseil général (1,6 M€/an). Le département intervient-il directement ? C’est le cas pour le sentier côtier du lac de Guerlédan longeant des sites d’envergure départementale comme le bois de Caurel ou la forêt de Quénécan. Le Département y a investi 970.000 € sur trois ans, pour aménager 30 km dont dix dans le Morbihan. Il a fallu acheter les terrains à 26 propriétaires à l’amiable, sauf dans trois cas. Nous avons aussi voulu aménager deux tronçons de 600 m accessibles aux personnes handicapées, l’un dans le secteur touristique de Beau Rivage, l’autre en secteur plus sauvage pour l’observation d’oiseaux et la pêche. Le tout dans une démarche de développement durable. C’est-à-dire, en pratique ?Nous avons utilisé des pieux non traités en acacia pour la digue et les passerelles et refusé l’emploi d’engins lourds pour ne pas dégrader le sous-sol. Nous avons installé des toilettes sèches ou encore des panneaux de faible hauteur, mais avec de gros caractères pour qu’ils soient lisibles par tous, y compris les mal-voyants. Cette démarche est également mise en œuvre sur les 120 km de l’ancienne voie ferrée qui relie Saint-Méen-Le-Grand à Carhaix, via Loudéac. Nous avons supprimé les désherbants chimiques mais aussi les lamiers pour couper les arbres ainsi que l’apreuse qui laissait l’herbe sur place. Désormais, on exporte l’herbe coupée pour retrouver les fleurs de prairie et nous utilisons du matériel léger pour désherber le revêtement de sable. De même, à l’automne, toutes les feuilles seront balayées pour enlever l’humus qui favorise la pousse des mauvaises herbes.
Propos recueillis par Hervé Queillé
La randonnée reste un sport en pleine expansion, même s’il est encore majoritairement pratiqué par des quinquagénaires. Elle devient aussi un atout économique. (Photo archives François D
Ouest France Jeudi 28 juin 2007 (Carhaix)
Handibreizh : tous à vélo pour la bonne cause 
Ce week-end, des cyclos venus de toute la Bretagne ont parcouru 565 km pour offrir des loisirs aux enfants handicapés. Pari tenu, malgré la pluie !Centre trente cyclotouristes ont pédalé sans répit à travers la Bretagne pendant plus de 24 heures, ce week-end. Comme chaque année, l'Handibreizh médiatise ainsi la cause des enfants handicapés, et finance grâce aux dons récoltés des projets de loisirs dans les structures d'accueil spécialisées. Au départ de Carhaix, les participants se sont élancés samedi à 6 h 30. Ils ont ensuite fait étape dans plusieurs structures spécialisées. Plouvorn, Plouisy, Hillion, Pontivy... « L'accueil était à chaque fois très chaleureux. On a eu plein de petits cadeaux », raconte Jean-Pierre, qui courrait son deuxième tour de Bretagne avec Handibreizh. Kermesse, expo de maillots cyclistes, les enfants avaient mis les petits plats dans les grands pour accueillir les cyclos.Malgré la pluie, qui a commencé à tomber dru le dimanche vers 11 h, au niveau de Rosporden, aucun incident n'est venu émailler la course. Le mauvais temps a tout de même été à l'origine de plusieurs abandons (neuf, au total). Des dons supplémentairesThierry, 37 ans, et passionné de vélo, a réussi quant à lui à terminer la course : une véritable satisfaction pour lui qui appréhendait un peu les choses. Malentendant, « il craignait les problèmes de communication. Mais avec une organisation pareille, il n'y a aucun problème ! », souligne son accompagnateur, Benoît, qui pratique avec lui le vélo au club de Louannec (22).Du côté de l'association, on se réjouit aussi du week-end, qui a permis de recueillir des dons supplémentaires : « A Plouvorn, nous avons reçu 500 € de la mairie, et 300 € à Pont-Scorff. À Noyal-Pontivy, l'association « Pierre et les autres » nous a remis un chèque de 1 500 € en présence de la famille de Pierre », se réjouit Maryvonne Lannezval, la présidente d'Handibreizh.Les particuliers, les entreprises et les collectivités locales peuvent s'associer à l'action d'Handibreizh en adressant leurs dons à : URAPEI (Union régionale des parents et amis de personnes handicapées), 17 rue Kérautret Botmel, 35 044 Rennes. Libeller le chèque à l'ordre de URAPEI-Handibreizh. Les donateurs recevront un certificat permettant une déduction fiscale de leur don.Une tombola sera également tirée début juillet, avec en jeu, un voyage à gagner au Maroc.
Ouest France mercredi 27 juin 2007 (Rosporden) 
Ce week-end, des cyclos venus de toute la Bretagne ont parcouru 565 km pour offrir des loisirs aux enfants handicapés. Pari tenu, malgré la pluie !Centre trente cyclotouristes ont pédalé sans répit à travers la Bretagne pendant plus de 24 heures, ce week-end. Comme chaque année, l'Handibreizh médiatise ainsi la cause des enfants handicapés, et finance grâce aux dons récoltés des projets de loisirs dans les structures d'accueil spécialisées. Au départ de Carhaix, les participants se sont élancés samedi à 6 h 30. Ils ont ensuite fait étape dans plusieurs structures spécialisées. Plouvorn, Plouisy, Hillion, Pontivy... « L'accueil était à chaque fois très chaleureux. On a eu plein de petits cadeaux », raconte Jean-Pierre, qui courrait son deuxième tour de Bretagne avec Handibreizh. Kermesse, expo de maillots cyclistes, les enfants avaient mis les petits plats dans les grands pour accueillir les cyclos.Malgré la pluie, qui a commencé à tomber dru le dimanche vers 11 h, au niveau de Rosporden, aucun incident n'est venu émailler la course. Le mauvais temps a tout de même été à l'origine de plusieurs abandons (neuf, au total). Des dons supplémentairesThierry, 37 ans, et passionné de vélo, a réussi quant à lui à terminer la course : une véritable satisfaction pour lui qui appréhendait un peu les choses. Malentendant, « il craignait les problèmes de communication. Mais avec une organisation pareille, il n'y a aucun problème ! », souligne son accompagnateur, Benoît, qui pratique avec lui le vélo au club de Louannec (22).Du côté de l'association, on se réjouit aussi du week-end, qui a permis de recueillir des dons supplémentaires : « A Plouvorn, nous avons reçu 500 € de la mairie, et 300 € à Pont-Scorff. À Noyal-Pontivy, l'association « Pierre et les autres » nous a remis un chèque de 1 500 € en présence de la famille de Pierre », se réjouit Maryvonne Lannezval, la présidente d'Handibreizh.Les particuliers, les entreprises et les collectivités locales peuvent s'associer à l'action d'Handibreizh en adressant leurs dons à : URAPEI (Union régionale des parents et amis de personnes handicapées), 17 rue Kérautret Botmel, 35 044 Rennes. Libeller le chèque à l'ordre de URAPEI-Handibreizh. Les donateurs recevront un certificat permettant une déduction fiscale de leur don.Une tombola sera également tirée début juillet, avec en jeu, un voyage à gagner au Maroc.
Ils roulent pour les enfants handicapés
130 coureurs, dont quatre femmes et un jeune de 18 ans, ont effectué une halte bien méritée, au foyer des étangs Kan ar Mor, dimanche, après avoir réalisé une bonne partie du parcours sous une pluie tenace. Ils sont partis de Carhaix, samedi, de bonne heure et ont traversé plusieurs villes bretonnes. Après une légère collation offerte par les responsables du foyer, les courageux cyclistes sont rentrés à Carhaix, l'étape finale (périple de 550 km). Cette course annuelle, organisée avec le concours de l'Urapei (union régionale des parents et amis de personnes handicapées) et la FFCT (Fédération française de cyclotourisme) a pour but de servir les enfants handicapés (collecte de dons, médiatisation de leur cause). 12 membres du club des randonneurs de Rosporden ont participé à ce tour de la solidarité.
ouest France Vendredi 29 juin 2007 (plouvorn) 130 coureurs, dont quatre femmes et un jeune de 18 ans, ont effectué une halte bien méritée, au foyer des étangs Kan ar Mor, dimanche, après avoir réalisé une bonne partie du parcours sous une pluie tenace. Ils sont partis de Carhaix, samedi, de bonne heure et ont traversé plusieurs villes bretonnes. Après une légère collation offerte par les responsables du foyer, les courageux cyclistes sont rentrés à Carhaix, l'étape finale (périple de 550 km). Cette course annuelle, organisée avec le concours de l'Urapei (union régionale des parents et amis de personnes handicapées) et la FFCT (Fédération française de cyclotourisme) a pour but de servir les enfants handicapés (collecte de dons, médiatisation de leur cause). 12 membres du club des randonneurs de Rosporden ont participé à ce tour de la solidarité.
Huit Plouvornéens au « Tour de Bretagne »Huit membres du cyclo club local ont participé au tour de Bretagne qui a fait étape, samedi matin, à la salle polyvalente. La fatigue, le manque de sommeil et la pluie, qu'ils ont rencontré à partir de Rosporden, ont eu raison de quelques-uns. Les plus aguerris ont réussi à finir cette boucle de 575 km, l'essentiel étant de participer a cette manifestation humanitaire. Certains n'en ont pas eu assez, car ils vont participer à la Pierre Le Bigault le week-end prochain.
Le télégramme 2 juillet 2007 (callac)
La PLB 2007 dépasse les espérances
Pour la 15 e édition de La Pierre Le Bigaut, si le temps n’était pas au rendez-vous, les coureurs eux étaient bien présents. Avec 6.616 coureurs, 11.000 personnes sur le site de Callac et des animations tout au long du parcours (35 communes traversées), une sécurité optimale, cette journée a, une fois encore, entretenu l’espoir pour les milliers de malades atteints de la mucoviscidose.
Samedi matin, régnait dans la commune, une atmosphère digne des grands rendez-vous sportifs. 6.616 coureurs qui attendent le départ, ça fait du bruit et c’est aussi un spectacle émouvant que de voir tous ces coureurs, malgré la pluie, participer, en famille ou en solo, à cette épreuve, dont les bénéfices iront directement à la recherche.
« Votre solidarité est l’essentiel » Moment d’émotion avant le départ de l’épreuve, quand les organisateurs ont demandé d’observer une minute de silence pour toutes les personnes décédées de cette terrible maladie. Daniel Bercot, président de la PLB, a adressé un immense merci à celles et ceux qui les accompagnent dans leur action sur La Rando Muco et La Pierre Le Bigaut : « Votre solidarité est l’essentiel de notre combat qui est de vaincre la mucoviscidose ». Ce qui plaît aux concurrents et aux accompagnateurs dans cette épreuve, outre le motif humanitaire, c’est l’accueil et l’organisation. Un grand coup de chapeau à Bernard Buche de Colmar, handicapé par une maladie orpheline et qui a effectué, pour la septième année consécutive, le parcours des 55 km. Ce dernier a reçu, avec Marie-Ange Biard, de Saint-Brieuc, également handicapée, le trophée handisport, des mains de Guy et Annie Le Foll et de Daniel Bercot.
4.000 bénévoles à pied d’œuvreLa Pierre le Bigaut, c’est aussi 4.000 bénévoles. Des signaleurs, en passant par les personnes chargées de la sécurité, des repas et des animations dans les communes, tout le monde était à son poste. 150 agriculteurs, sous la conduite d’Alain Boutier, ont servi pas moins de 7.000 repas. 40 crêpières ont confectionné plus de 4.000 crêpes. Les massages dispensés bénévolement par des professionnels tout au long du parcours et à l’arrivée ont également bien fonctionné car les organismes ont été soumis à rudes épreuves.
« Une leçon de vie à grande échelle » Enfin, comme le soulignait Pierre Le Bigaut, « la rencontre de ceux qui sont touchés de près ou de loin par la maladie nous apporte une richesse incroyable. Il faut vraiment le vivre pour ressentir cette force qu’ils ont en eux. Tous les ans, ils nous remettent les pieds sur terre. Tous les ans, ils nous donnent une leçon de vie à grande échelle ».
Pour la 15 e édition de La Pierre Le Bigaut, si le temps n’était pas au rendez-vous, les coureurs eux étaient bien présents. Avec 6.616 coureurs, 11.000 personnes sur le site de Callac et des animations tout au long du parcours (35 communes traversées), une sécurité optimale, cette journée a, une fois encore, entretenu l’espoir pour les milliers de malades atteints de la mucoviscidose.
Samedi matin, régnait dans la commune, une atmosphère digne des grands rendez-vous sportifs. 6.616 coureurs qui attendent le départ, ça fait du bruit et c’est aussi un spectacle émouvant que de voir tous ces coureurs, malgré la pluie, participer, en famille ou en solo, à cette épreuve, dont les bénéfices iront directement à la recherche.
« Votre solidarité est l’essentiel » Moment d’émotion avant le départ de l’épreuve, quand les organisateurs ont demandé d’observer une minute de silence pour toutes les personnes décédées de cette terrible maladie. Daniel Bercot, président de la PLB, a adressé un immense merci à celles et ceux qui les accompagnent dans leur action sur La Rando Muco et La Pierre Le Bigaut : « Votre solidarité est l’essentiel de notre combat qui est de vaincre la mucoviscidose ». Ce qui plaît aux concurrents et aux accompagnateurs dans cette épreuve, outre le motif humanitaire, c’est l’accueil et l’organisation. Un grand coup de chapeau à Bernard Buche de Colmar, handicapé par une maladie orpheline et qui a effectué, pour la septième année consécutive, le parcours des 55 km. Ce dernier a reçu, avec Marie-Ange Biard, de Saint-Brieuc, également handicapée, le trophée handisport, des mains de Guy et Annie Le Foll et de Daniel Bercot.
4.000 bénévoles à pied d’œuvreLa Pierre le Bigaut, c’est aussi 4.000 bénévoles. Des signaleurs, en passant par les personnes chargées de la sécurité, des repas et des animations dans les communes, tout le monde était à son poste. 150 agriculteurs, sous la conduite d’Alain Boutier, ont servi pas moins de 7.000 repas. 40 crêpières ont confectionné plus de 4.000 crêpes. Les massages dispensés bénévolement par des professionnels tout au long du parcours et à l’arrivée ont également bien fonctionné car les organismes ont été soumis à rudes épreuves.
« Une leçon de vie à grande échelle » Enfin, comme le soulignait Pierre Le Bigaut, « la rencontre de ceux qui sont touchés de près ou de loin par la maladie nous apporte une richesse incroyable. Il faut vraiment le vivre pour ressentir cette force qu’ils ont en eux. Tous les ans, ils nous remettent les pieds sur terre. Tous les ans, ils nous donnent une leçon de vie à grande échelle ».
Le télégramme lundi 2 juillet 2007
Raid du golfe du Morbihan : victoire de Patrice Kervevan
Le Raid du golfe du Morbihan a battu son plein ce week-end au Crouesty. En 2005, il comptait 600 participants, en 2006, 800 ; et en 2007 : 1.000 environ. Deux parcours ont été proposés : le raid de Locmariaquer au port Crouesty (175 km) et le semi-raid, d’une longueur de 83 km au départ de Vannes, avec la même ligne d’arrivée.
80 km par jour Le vainqueur, Patrice Kervevan, a remporté haut la main le parcours du raid de 175 km pour la troisième année consécutive. Ainsi, il démontre sa supériorité dans cette épreuve. Le deuxième concurrent était à une heure du point d’arrivée derrière lui. Patrice Kervevan a précisé qu’il courrait tous les jours 80 km avec côtes. « La difficulté est de tenir la distance et ne pas griller ses réserves ».
Le classement général Patrice Kervevan a réalisé le parcours en 19 h 10 m 27, suivi de Bruno Antoine avec 20 h 04 m 43, et de Christian Efflam avec 20 h 52 m 33 pour le raid de 175 km. Un prix spécial a été décerné à l’homme le plus âgé, Joseph Le Luairne. Celui de la femme la plus âgée a été remis à Marie-Laure las Vergnas. Le classement général pour le semi-raid est composé de Stephane Auvigné, premier du classement avec 7 h 51 m 14, Frédéric Keryjaouen, deuxième avec 7 h 52 m 50.
Et Joël Caer 3 e , avec 7 h 58 m 12.
Remise des prix Lors de la remise des prix, les organisateurs ont insisté sur l’importance du raid dans la région. « Gageons que cette course soit conservée et encore améliorée. Elle le mérite amplement ».
80 km par jour Le vainqueur, Patrice Kervevan, a remporté haut la main le parcours du raid de 175 km pour la troisième année consécutive. Ainsi, il démontre sa supériorité dans cette épreuve. Le deuxième concurrent était à une heure du point d’arrivée derrière lui. Patrice Kervevan a précisé qu’il courrait tous les jours 80 km avec côtes. « La difficulté est de tenir la distance et ne pas griller ses réserves ».
Le classement général Patrice Kervevan a réalisé le parcours en 19 h 10 m 27, suivi de Bruno Antoine avec 20 h 04 m 43, et de Christian Efflam avec 20 h 52 m 33 pour le raid de 175 km. Un prix spécial a été décerné à l’homme le plus âgé, Joseph Le Luairne. Celui de la femme la plus âgée a été remis à Marie-Laure las Vergnas. Le classement général pour le semi-raid est composé de Stephane Auvigné, premier du classement avec 7 h 51 m 14, Frédéric Keryjaouen, deuxième avec 7 h 52 m 50.
Et Joël Caer 3 e , avec 7 h 58 m 12.
Remise des prix Lors de la remise des prix, les organisateurs ont insisté sur l’importance du raid dans la région. « Gageons que cette course soit conservée et encore améliorée. Elle le mérite amplement ».
