5 nov. 2007

SECURITE A VELO

Les mauvais comportements sur la route

Le comportement de l'ensemble des usagers est en grande partie responsable de la réussite du partage de la route.

Ne fais pas à ton voisin ce que tu ne voudrais pas qu'il te fasse

Pour un automobiliste le mauvais comportement consiste surtout à rouler à une VITESSE INADAPTÉE qui n'est pas obligatoirement au dessus de la vitesse autorisée mais au-dessus de ses capacités à anticiper un évènement. Rouler sur une autoroute par temps de brouillard à 70 Km/h ou à 90 Km/h sur une route nationale avec le soleil dans les yeux alors que la visibilité n'est que de quelques mètres est un comportement dangereux.

Vitesse inadaptée = SURVITESSE = ACCIDENT

Pour le cycliste le mauvais comportement consiste surtout à ne pas respecter le code de la route et faire n'importe quoi sous prétexte que la pratique du vélo ne nécessite pas de permis de conduire. Sur les voies vertes ou voies multifonction le cycliste a aussi souvent un comportement envers les piétons et roolers qui ressemble à si méprendre à celui du mauvais automobiliste.

Ces comportements sont le résultat d'un manque d'éducation et de formation à la sécurité routière. Aussi ne faut-il pas s'étonner si l’on se réfère aux publications de 1998 de la sécurité routière qu'en France on comptait 152 tués par million d’habitants contre seulement 58 en Grande Bretagne.
On peut donc rêver de voir diminuer dans un rapport voisin de 3 le nombre de tués annuel si chacun devenait conscient de ce fléau . On aimerait que cela soit demain.

Les statistiques de la sécurité routière sont formelles.

92% des accidents sont dus aux usagers.
46% seulement sont liés à l’infrastructure.
La quasi-totalité des accidents a pour origine une vitesse inadaptée. (Respecter la vitesse autorisée sur une voie réduite qui ne permet pas de doubler les cyclistes en respectant le code de la route, c'est rouler à une vitesse inadaptée si un cycliste est présent sur la voie.)
Conduire aujourd'hui demande rigueur, vigilance et responsabilité, ce qui ne laisse aucune place à la fantaisie et à l'exploit sportif.

Une bonne conduite relève plus du devoir envers les autres que de ses droits.

Rouler à la vitesse légale est un droit.
Rouler avec une vitesse adaptée en toutes circonstances est un devoir.
Au volant, en vélo, faire passer ses devoirs avant ses droits est la condition incontournable pour une diminution du taux d’accidentologie. C’est aussi la meilleure façon de partager la route entre les usagers et d’aider au développement des moyens de locomotions non polluants.

Mal conduire c'est ignorer les autres ou les mépriser


Plus jamais ça





Cycliste


Je roule seul ou en groupe :
Je ne respecte pas toujours la signalisation
Je ne m'arrête qu'aux stops que je considère dangereux,
idem pour les feux tricolores.

Je roule en contresens sur les trottoirs, les pistes cyclables unidirectionnelles.

Lorsque je dépasse un cycliste je ne préviens pas les automobilistes car eux ne me préviennent pas.
Idem lorsque je tourne à gauche (mais je regarde avant derrière moi)
En groupe :
Nous roulons à de deux de front mais parfois à trois de front principalement si la ligne blanche est continue car les automobilistes n'ont pas le droit de nous doubler.

Si une voiture veut nous dépasser nous nous remettons rarement sur une file. Elle n'a qu'à attendre que la route s'élargisse.





Si la route est étroite et sinueuse nous restons groupés pour être mieux respectés par les automobilistes. Le respect se mesure à l'importance du groupe.
En groupe :
Si je suis en tête, en présence d'un arrêt obligatoire je passe si aucune voiture n'arrive et j'entraîne tout le peloton.










Je ne respecte pas les autres usagers car les autres ne me respectent pas.


Sur les voies piétonnes autorisées aux cycles, voies vertes ou chemins de randonnées
je dépasse les piétons, rollers... sans ménagement.