13 janv. 2008

Retro Audax 2008

brevet de 25 km au départ de Clohars Carnoët



25 km au départ de Clohars Carnoët
Nous irons vers Doelan jusqu'au phare qui marque l'entrée dans le port puis jusqu'au pouldu. Nous remonterons versQuimperlé en passant devant la maison Marie Henry (rendue célèbre par les peintres qui y échangèrent leurs toiles contre le gîte et le couvert )
puis nous remonterons la Laïta jusqu'au pont Saint Maurice.
Le site de Saint Maurice,
la forêt de Toulfouen,
avant de rejoindre Le point de Départ pour le pot de l'Amitié ;.












Le port de Doëlan















Le Pouldu












La Maison Marie Henry













L'embouchure de la laïta








Le site de Saint Maurice




















La forêt de Toulfouen







Le Télégramme Mercredi 21 fevrier 2007
CRCE, audax.
Le groupe « audax » du CRCE était en Pays bigouden, ce week-end, pour participer à un brevet de 25 et 50 km, une dizaine d’entre eux s’était engagée sur le parcours le plus long, qui leur a permis de parcourir les chemins le long de la côte bigoudène. À noter, le doyen du club, André Le Beuz, 77 ans bientôt, qui prévoit de faire cette année son neuvième 200 km, en Belgique. Le week-end prochain, les audacieux iront au Vertou (44), pour un brevet de 100 km.


Le Brevet de 100 km à Vertou
Une seule averse sur ce brevet va t'on dire.
Au départ, à 14 h 30 malgré le ciel qui devenait menaçant tout allait bien.
Mais ce ne fut que de courte durée. Vers 16 h 30 la pluie a commencé puis quand la nuit est tombée le vent s’y es mêlé. De simple pluie le temps est passé en tempête. A la tête du peloton, il fallait s’arcbouter pour maintenir l’allure d’un peloton qui n’en avait pas de trop. Les concurrents se sont plaint de la vitesse très irrégulière des différents capitaines de routes. Heureusement que certaines pauses ont pu se faire dans des salles. Si l’allure n’était pas facile, les ravitaillements par contre étaient super.


Une seule photo à l'arrivée: Celle-ci ayant été faite sans le flash est correcte. Les autres ont été faites avec les gilets de sécurité bardés de bandes refléchissantes . (très efficaces sur la route mais pas pour les prises de vues )

16 finistériens sur ce brevet de 100 km dont 9 Rospordinois.


la rando des trois étangs ( coté marche Audax)



Pour l'occasion Gérard LE GOUIC à fini son 50ème 25 km Audax











Capes et parapluies étaient de sortie








DAns le brouillard du petit matin.



















75 km Audax 15 avril 2007



Les récompenses :







Une récompense bien méritée : Après avoir fait de très nombreuses longues distances, Marie christine LE BEC revient dans le peloton après que la maladie l'en ai écartée pendant cinq longues années.















Ils n'avaient jamais dépassé 50 km . Dimanche à Rosporden 5 premiers brevets de 75 km étaient décernés.




Annick DESILE, une des lauréates de la journée.



75 km Audax 15 avril 2007








Il est presque cinq heures, tous sont à pieds d'oeuvre .




Un Brevet est comme un iceberg, il y a deux parties. la face cachée traçage des circuits, reconnaissance, mise au point des temps de passage pour les Audacieux, les achats et l'organisation de la journée par les bénévoles.

La face visible: C'est parti pour la journée! Les Audacieux ont leurs roles et les bénévoles de l'intendence sont aux premières loges pour bichonner tous les invités .




En route vers une nouvelle aventure sous un soleil estival










De 5 heures à 20 heures,toutes les arrivées se succèdent au centre culturel.















De Saint Gilles de croix de vie à Saint Brévin les Pins

Pour ce brevet, il fallait être presque le jour avant sur place pour être à l'aise .
Du C.R.C.E. les participants se sont éparpillés sur les différentes distances proposées.
André le Beux ; Jérôme Bourbigot et Hénia Fournier ont pris la plus longue option soit 150 km
Pour Jérôme Bourbigot et Hénia Fournier, ils ont pris le départ de leur premier 150 km.
Jean Landrein, bien qu'ayant eu déjà deux brevets de 150 km, participait à son premier brevet de 125 km. Il était accompagné sur cette distance par Blandine Philippe.
Enfin, sur la plus courte distance choisie par le C.R.C.E., Marie Odile Poulhalec n'a pas fait que 100 km puisque le jour d'avant avec Gaetan Cadiou, elle a fait un autre 100 km à Suevres. Soit 200 km en deux jours. belle performance ! Le Week end a été à la hauteur de nos espérances puisque !.

petit Rappel

Qu'est-ce que l'Audax :
La formule Audax se définit comme une épreuve de régularité et d'endurance, à allure imposée conduite et contrôlée par des responsables expérimentés qui sont chargés de respecter ou de faire respecter cette allure. Celle-ci, entre deux contrôles est de 20, 22,5 ou 25 km/h selon le profil du parcours (moyenne horaire annoncée à l'avance) pour les cyclistes ; de 6 à 6,5 km/h pour les marcheurs ; d'un minimum de 1,714 km/h pour les nageurs ; de 7 km/h pour les rameurs et d'environ 9 km/h pour les skieurs de fond.
Un peu d'histoire :
Le 12 juin 1897, 12 cyclistes italiens tentaient à vélo le raid Rome-Naples 230 km, entre le lever et le coucher du soleil. 9 réussirent, leur tentative fut qualifiée d'audacieuse,"Audax", traduction latine du qualificatif audacieux. Ceci donna lieu à de nombreuses sorties en groupe et à la naissance du cyclotourisme. En 1904, Henri Desgrange, déjà père du Tour de France, séduit par cette formule et voulant relancer le grand tourisme sportif à bicyclette importe ce type de randonnées en groupe en France et crée les "Audax français". En 1904, le 3 avril a lieu le premier brevet de 200 km cycliste, puis le 26 juin de la même année celui de 100 km marche. En 1913, le 27 juin verra la création des brevets nageurs sur la distance de 6 km. En 1921, le 14 juillet, est créée l'Union des Audax Cyclistes Parisiens (U.A.C.P.) "qui deviendra le ler janvier 1956 l'Union des Audax Français", le 4 septembre, ce seront les brevets de rame sur la distance de 80 km. Les brevets de ski de fond ne verront le jour que le 23 février 1985 sur la distance de 35 km.
Les différents brevets audax :
- Cyclistes : 100, 200, 300, 400, 600, 1.000 km et Paris-Brest-Paris (1.200 km). -


Marcheurs : 25, 50, 75, 100, 125, 150 et 200 km. -


Nageurs : 1, 2, 3, 4 et 6 km. -


Rameurs : 20, 40, 60 et 80 km.-


Skieurs de fond : 25, 35, 50 et 70 km.
Des "Aigles" de bronze, d'argent et d'or dans chaque discipline sont attribués aux participants qui couvrent toutes les distances exigées. Ceux qui pratiquent toutes les disciplines peuvent devenir "Audax complet" ou "Super Audax"
c'est le plus beau de tous car c'est un premier. Il faut partir de rien pour l'avoir

c'est ce qu'a fait BLANDINE PHILIPPE en accomplissant ce week end la distance qui lui manquait : un 125 km

Les différents Aigles:

L'Aigle de bronze à tous les marcheurs ayant effectué les brevets suivants : 4 x 25 km, 3 x 50 km, 2 x 75 km et 1 x 100 km,-



L'Aigle d'argent à tous les marcheurs ayant réalisé un Aigle de bronze et ayant effectué en plus les brevets suivants : 4 x 100 km, 1 x 125 km et 1 x 150 km,-



L'Aigle d'or à tous les marcheurs ayant réalisé un Aigle d'argent et ayant effectué en plus les brevets suivants : 5 x 100 km, 1 x 125 km et 1 x 150 km.



Soit un total de 1.950 km.







Blandine nous présente SON Aigle d'or.

Le précédent Premier Aigle d'or a été obtenu par Michel BLEAS en 2000 à BOURGES


























HENIA FOURNIER ET JEROME BOURBIGOT A L ARRIVEE DE LEUR PREMIER 150 KM



Avec cette distance Jérome BOURBIGOT obtient son Premier AIGLE D'ARGENT



Avec ce premier 125 km (il a déjà 2 fois 150 km) Jean LANDREIN obtient également son Premier AIGLE D'ARGENT


sans oublier Marie Odile POULHALEC André LE BEUX ET Gaetan CADIOU et tous les autres qui sont toujours présents à nos côtés mais qui naviguent déjà depuis longtemps sur les cîmes .










Balade autour de Clugnat
cliquer sur l'image pour visualiser l'album




info de la Semaine



125 KM AUDAX DE CLUGNAT (CREUSE)

Clugnat (Creuse)



Jean LANDREIN, en allant faire ce brevet de 125 km, a passé ainsi le dernier obstacle lui donnant la validation de son Premier AIGLE D'OR. il a choisi de le valider à la cité des étangs lors du prochain Brevet de 100, 125, 150 km. Les 13 et 14 Octobre à Rosporden.
Pour ce brevet, ils se sont déplacés à deux dans ce département où les côtes sont aussi nombreuses que dans notre beau pays de Bretagne.( Jérome Bourbigot et Jean Landrein)
Si les nôtres sont pratiquement au niveau zéro, les leurs s'élèvent jusqu'à 700 m en altitude.Nous avons au cours de ce Brevet gravit une dixaine de ces côtes longues de 7 km environ au pourcentage de 7 %.


Jérome Bourbigot, Jean LANDREIN (Brevet de 125 km) deux des trois Bretons de cet Audax. Alexis Le Lay, en vacance dans la creuse, a profité de son séjour pour faire un brevet de 100 km avec les sociétaires du CRCE.





Le club des supporters de Kerambeuz à Névez.



Le président EVENOU en tête.


Et voilà je l'ai mon premier AIGLE D'OR. Tout comme Blandine PHILIPPE qui a ouvert le bal en début mai en Loire Atlantique. puis Jean LANDREIN qui aurait pu l'avoir dans la creuse mais qui préférait le déclarer ici sur ses terres, et puis André LE BEUX notre doyen qui a plus de longues distances que tous mais qui tardait à déclarer son premier aigle. Ensuite les deux derniers: Catherine LE LEVIER à qui, depuis 2004, il manquait une distance de 125 km. Elle a Repris l'entrainement pour finir par le 125 km. Et enfin Jérôme BOURBIGOT à qui il restait un 150 km pour finir son Aigle d'or.
Cinq Aigles d'or la même année dont QUATRE déclarés hier, c'est peu commun et à ce titre, le C.R.C.E a cette année fait un carton plein de grandes victoires personnelles, avec 7 Paris - Brest Paris réussit! Dont DEUX premiers pour André LE DU et Edward PRICE et maintenant 5 Premiers Aigles d'or réussit, plus Le Neuvième Aigle d'or de GAETAN CADIOU qui conserve pour un long moment je pense la tête du C.R.C.E. sur la discipline ainsi que le neuvième 200 km de André LE BEUZ.
Nous sommes partis du BARADOZ samedi matin à neuf heures. Tout le monde était présent pour relever le dernier défit de Marc CARNET; Le Premier 150 km organisé entièrement par le C.R.C.E. En 2003 Le Club avait organisé un 125 km. Puis en 2004, avec une association de trois clubs (PEN AR BED), le premier 150 km en Finistère.
Samedi, au coup de sifflet de notre capitaine de route, nous sommes partis à 6 km/h et cette fois encadrés par les vététistes du club qui ont formé des équipes et qui ont été présents 30 heures de rang sur ce brevet. Pour leur première participation à cette organisation, nous leurs adressons un très grand merci et toutes nos félicitations pour leurs prestations. La première étape était facile à repérer et a été faite sans trop de tension. C'était les 25 Premiers Km. Ensuite la prochaine étape allait se corser, nous allions prendre les chemins côtiers. Si la première partie nous amenait à KERASCOËT, la seconde nous préoccupait un peu tout de même. Nous allions attaquer après la pause au bord de l'aven à KERDRUC les très beaux et très physiques paysages le long des rias menant à PORT MANECH. Sur les berges de l'AVEN, les points de repères pour garder l'allure ne peuvent être nombreux, les enracinements et les enrochements ne favorisent pas une marche à allure régulière. Nous avions affaire à des Audacieux chevronnés qui malgré la vive allure sont arrivés à la pause de PORT MANECH à l'heure pile. Le soir allait bientôt tomber. Nous étions tous conviés à nous munir de nos baudriers réfléchissants et nos éclairages personnels. Vers 20 h la nuit est tombée et c'est à la seule lueur des lampes frontales qu'allait se poursuivre le chemin de nuit. Devant nous, Murielle VANDERPLANCKE et Philippe BUREL ouvraient la route. Derrière je les guidais avec bien souvent le film du parcours que je déroulais dans ma tête tout en regardant la carte que nous avions imprimée avec inscrit à chaque carrefour le kilométrage et l'heure de passage. Notre Préoccupation était de ne perdre aucune seconde entre chaque point. La nuit tout change, il n'y a plus de vrais repères, plus d'horizon. Il ne reste plus que des masses sombres pour des maisons, le tracé des routes que je m'efforce de visualiser malgré la pénombre et une carte où sont inscrits les repères .Les reconnaissances nous avaient appris à nous forger une mémoire photographique de tout les lieux traversés. La lampe frontale devenait indispensable dans cette nuit sans lune. Cette étape terminée, nous sommes repartis à 23 h 38 pour le reste de la nuit vers La place Duquesne à CONCARNEAU qui se trouve à l'ouest de notre camp de base. L'intendance pendant que nous marchons ne chôme pas. Il ne faut pas trainer pour être à l'heure à tous nos rendez vous. Et nous voilà reparti. Après la place Duquesne, il est déjà un peu plus de trois heures du matin. La fatigue, une certaine lassitude et surtout le sommeil commencent à nous peser. Moi j'attends avec impatience le petit déjeuner. Je crois que je vais faire encore comme d'habitude : Je vais me faire un petit casse-croûte et essayer de dormir 20 petites minutes, Sauf que cette fois il n'y a que 40 mn de pause. Cela va faire court mais bon, en restant concentré sans prendre trop de pression, cela devrait se faire. Nous arrivons à la salle et là il y a du pain grillé et des tartines prédécoupées. Mince, c'est plus long à tartiner ! Donc moins de temps à dormir. Avec des bouts de baguettes et du beurre c'est plus facile car en un rien de temps, on se prépare un sandwich et ensuite le soin des pieds et dodo. Mais bon c'est ainsi, je fais avec. Il me reste quinze minutes, je m'allonge à même une table et je fais le vide dans ma tête. Le bruit me réveille, je regarde ma montre "Chouette j'ai du dormir dix minutes" c'est de l'or, je n'ai pas tout chargé mes batteries mais un bon bout est fait. Il est six heures et nous redémarrons toujours six km à l'heure, les jambes vont bien et mes dix minutes de sommeil m'ont fait un bien énorme, je devrais tenir un bon moment ainsi. Nous passons d'abord à KERCANIC un village de chaumières. Zut ! Il fait toujours nuit, dommage ! Mais bon c'est ainsi. Nous arrivons à Pont Aven, il fait jour et beau, super! Les Audacieux apprécient. Nous y repasserons dans une douzaine de km. A la sortie de Pont Aven une côte sévère s'annonce. A sa vue nous entendons des soupirs, 122 km déjà parcourus, les jambes demandent grâce. Au sommet pas trop de casse, vite le groupe se refait. Nous repassons dans Pont Aven et nous voilà aux pieds de la côte de NIZON. Au sommet il y à 30 mn d'arrêt. Je me dis que maintenant je vais me relâcher un peu et la monter un peu plus calmement. Cela m'a reposé (enfin c'est vite dit). Je change encore une fois de chaussettes, je mange une salade de fruits et hop c'est reparti. Il reste dix sept km. Maintenant mes jambes commencent à opposer de la résistance. La nuit était épuisante avec cette tension constante sur le paysage invisible que nous traversions, avec toujours à l'esprit le souci de bien faire. Puis nous arrivons à TREMEOU il reste 6 km. Je suis épuisé mais plus qu'une heure à tenir et se sera bon! Mais que c'est long une heure quand il manque la fraicheur des premières heures. Le corps commence à se révolter, les pieds chauffent. Tout devient pénible et là au bout de la route : L'AIGLE D' OR. Nous entrons sur le dernier chemin et au détour de celui-ci une musique, celle de la victoire et un joueur de cornemuse pour nous accueillir. L'émotion est grande, très grande, les récipiendaires se congratulent. Le sport ce week end a encore gagné grâce à tout ceux qui ont participé et aussi ceux qui ont aidé par leurs paroles, leurs bras et les petits gestes de toutes natures.

La phrase de Mr DELAGRANGE "partir ensemble arriver ensemble" était d'actualité ce Week end. Les familles sont là, je me retourne, mes amis sont là tout devient beau, les pieds vont mieux. Je change de chaussures, les pieds commencent a y prendre trop de place, dans des sandales ils y seront mieux. Je rentre dans la pièce, il y a tout ce qu'il faut pour nous y accueillir: Des galettes aux pommes, du far aux pruneaux, du cidre. C'est sûr, nous avons tourné et viré mais nous ne nous sommes pas perdus. Nous sommes après 30 heures d'aventures "CHEZ NOUS". Dédé fait plaisir à voir, il est heureux. Quelques minutes plus tard, c'est la remise des trophées. Il est beau , celui là sera en bonne place dans la galerie. Et pour l'heure Raymond vient me voir: Bon, tu vas au MANS dans quinze jours ? Ou là là, la réponse n'est pas prête. A peine fini il nous remet le couvert. Quel appétit cet homme! Pour l'heure faut d'abord se remettre de celui là, après est un autre jour! Mais s'est sûr, ce ne sera pas le dernier.
JBOURBIGOT.