21 févr. 2009

REVUE DE PRESSE

Les présidents des clubs de marche en colère


qm38_2534296_2 Le club de marche de Rosporden et une cinquantaine d'autres clubs de la région veulent que l'union des Audax français revoie sa copie et annule la réintroduction des deux classiques, Paris-Rouen et Paris-Bernay. Affaire à suivre...


La fédération française de l'union des Audax français, qui englobe les sections cyclotourisme, marche, natation, aviron et ski de fond, vient de décider de réintroduire deux épreuves classiques : un Paris-Rouen (125 km) et un Paris-Bernay (150 km), désormais obligatoires pour prétendre obtenir un aigle d'or de marche.

Ce nouveau règlement sera appliqué dés janvier 2010 et suscite l'incompréhension et la colère de tous les clubs de marche régionaux. Jérôme Bourbigot, délégué régional pour la Bretagne et président du club de marche rospordinois, n'accepte pas cette situation tout comme ses collègues marcheurs des clubs du Grand ouest, de Rhône Alpes et d'Alsace qui ont déjà fait circuler des pétitions.

Pour Jérôme Bourbigot, c'est l'avenir des Audax qui est soudainement fragilisé. « Nous n'avons pas été concertés. Ont-ils pensé que les clubs régionaux pourraient du jour au lendemain, gonfler leur budget pour leurs marches favorites ! Pourquoi nous devrions aller chercher à Paris ce que nous trouvons à moins de cinq heures de chez Nous ? » Jérôme Bourbigot rappelle qu'en Bretagne, c'est un travail efficace de regroupement qui a été mis en place afin de permettre aux Audacieux de se rendre à moindre coût en différents lieux comme en Loire-Atlantique. « C'est une logistique importante, un budget serré qui doit tenir compte des frais de transport (carburant). Avec un Paris-Rouen ou Bernay, financièrement, ce n'est plus possible, le nombre de marcheurs n'ira pas en augmentant et beaucoup d'entre eux n'obtiendront pas leur aigle d'or (deux brevets de 125 et deux de 150 exigés) ».

Jérôme Bourbigot a réuni près de 150 pétitions et interpelle le comité directeur qui a réintroduit ces deux classiques. « Ce sport, qui n'est pas une compétition, va le devenir côté finances. C'est un véritable coup qui est porté à la convivialité et au travail des clubs régionaux. Vous êtes les représentants de l'union des Audax français, pas des Audax parisiens... »