22 juin 2009

MERCREDI 17 JUIN BALADE A PLOERDUT

2009_062121juin20090004 8 heures, tout le monde est présent même nos deux invités St Yviens. Jérôme nous salue et nous souhaite bonne route. Une ou deux photos, un coup d’œil au clocher (vent contraire) et c’est le départ pour Ploërdut (déjeuner) via Bannalec, Quimperlé, Arzano, Plouay, Bubry, Guéméné et Lagoëlan.

La circulation est dense, nous nous mettons en file, cela ne résout pas le problème des voitures ; 14 cyclos, pas facile à doubler. Bannalec, la route s’éclaircit et on se sent plus à l’aise. Quimperlé, direction Arzano ou nos deux accompagnateurs (René Le Maout et Jean Gléonec) nous quittent à regrets.

Quelques kms avant la capitale bretonne du cyclisme, nous optons pour un arrêt ravitaillement et par la même occasion nous en profitons pour arroser généreusement une parcelle de " géant vert ". Non, non, messieurs les agriculteurs ne nous remerciez pas, c’est de bon cœur.

Plouay, les spectateurs ne sont pas nombreux à nous voir passer, peu importe, direction Bubry. La route monte en pente douce et après une bonne demi-heure nous passons au pied de l’église, clignotant à gauche et cap au nord. L’allure est assez soutenue et régulière, personne ne râle, tout le monde suit, ça baigne. Nous sommes en avance sur l’horaire, deuxième pose juste avant Guéméné. Cette fois-ci le maïs est épargné.

C’est reparti, nous évitons le centre ville de la célèbre andouille, la vallée du Scorff et sa petite route tranquille nous conduisent gentiment à Langoëlan ; petite pause, horaire oblige.

2009_062121juin20090008 J’en profite pour faire quelques clichés et je ne suis pas le seul. Jean Jacques mitraille à tout va l’église et son clocher, moi je me contente de quelques cyclos qui déambulent sur la place. Le vent nous est encore défavorable mais dans 6 bornes, nous mettrons les pieds sous la table.

Ploërdut : mitoyen à un chenil, un appentis est mis à notre disposition pour les vélos. Avant de gagner la salle, Jean Pierre jette un œil sur les cleps et me souffle à l’oreille : " ils sont assez maigres, on devrait manger pas trop mal". Après avoir papoté avec les locaux tout en éclusant un demi (1seul) nous passons à table. Les dires de J P s’avèrent exacts.

Arrivés en avance, partis en retard (ben oui il ne faut pas manger trop vite c’est pas bon pour l’estomac). Après avoir arrondi le ventre c’est le dos qu’il faut arrondir, j’ai l’impression que Eole à encore forci. Le Croisty, la Maison Blanche( pas celle de l’américain ), sont maintenant derrière nous. Cela fait bien 7 ou 8 kms que nous descendons. Peu avant Le Faouët, un pneu avant nous fait un malaise. L’équipe chirurgicale est en place (3 ou 4) . Quelques gros mots sortent, ça y’est l’appendice malade est sorti manu militari, aussitôt remplacé par un tout neuf. On referme-le tout avec précautions. La réanimation se fait à grands coups de masque à oxygène.

Nouveau départ, on attaque Le Faouët, je suis lâché, Achille s’est réveillé et me fait souffrir.

Non, non, pas Tallon, le cousin du dessus : tendon. Je joue du dérailleur, une deux ou trois fois, je ne sais plus, j’ai l’impression de tirer une charrue, je me retourne, des fois qu’il y aurait un sillon.chez simon 029 Oh ! Mais, je ne suis pas le dernier : Eugène avec ses souliers neufs est là à quelques mètres. Je pense qu’en ce moment il n’est pas bien dans ses baskets, il ne doit pas prendre son pied, moi non plus d’ailleurs. On contourne les halles et attaquons la descente sans grand enthousiasme. Deuxième casse- croûte, je n’ai pas faim du tout. Les copains nous attendent en haut. Après encore quelques misères Scaër est derrière nous et il reste trois taupinières à passer. J’ai décidé de tout donner, eh oh ! Calmez- vous, je ne parle pas de mon compte en banque ! Je vais me comporter comme un pitbull qui a planté ses crocs dans la viande rouge, je ne lâcherai pas le morceau. L’allure a augmenté salement, la meute a dû sentir quelque chose. Premier monticule : c’est limite, l’élastique a failli casser. Deuxième et troisième monticule : ça passe. Panneau Rosporden : tout redevient calme. Place de l’église, un coup d’œil à la montre, il est.. Heures 10, le retour était prévu pour.. Heures 05, contrat rempli. 139 km au compteur, j’espère que nous n’avons pas été flashés. On range les vélos et on rentre au stand. C’est fini, rideau. Vous ne saurez plus rien. D’ailleurs, à partir de maintenant, c’est censuré.

C’était une journée avec le groupe 3.

Gerard LE BEC

P.S. : Pour raison de sécurité, l’heure d’arrivée a été volontairement omise. Je suis pour la paix dans les ménages.

L’album photos de leur journée:

Pour visualiser l’album Cliquer sur l’image.

Ploerdut Gérard le Bec 17 mai 2009
samedi 20 juin 3 cyclos sur le circuit des trois cols.

Dimanche 21 juin : 5 cyclos au Faouet sur un 100 km

samedi 20 juin : 3 cyclos à saint Brieux : Frédéric Simiand, André Guillou et Gildas Kerjean