29 juin 2009

SEJOUR MONTAGNE 2009

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Le séjour montagne cette année avait pour cadre Barcelonnette pour la deuxième fois depuis la création des séjours montagnes. Les marcheurs ouvrent le bal avec leur Album photos. Cette année ils avaient pour guide Albert Le Dorven .

Histoire524

La cité s’appelle Rigomagensium sous l’Empire romain, et est la capitale d’une civitas (subdivision de province). Aucune monnaie romaine n’a toutefois été découverte dans le canton de Barcelonnette

Moyen Âge et Temps modernes

La ville de Barcelonnette est fondée en 1231 par Raimond-Bérenger IV de Provence, comte de Provence. Selon Charles Rostaing, l’acte de fondation de la ville, et qui accorde des privilèges à la cité, est un ordre de reconstruction d’une ville détruite, Barcelone, mentionnée dès 1200 (villa Barcilona), et dont le nom serait formé de deux racines oronymiques (désignant une montagne) *BAR, et *CIN (que l’on retrouve dans Mont-Cenis). Selon Ernest Nègre, le nom est un diminutif de Barcelone, la ville d’Espagne Dès 1614 et jusqu'en 1713, Barcelonette est le siège de l'une des quatre préfectures du ressort du Sénat de Nice.

La ville de Barcelonnette et la haute vallée de l'Ubaye ont été rattachées à la France lors d'un échange de territoires avec la Savoie lors des traités d'Utrecht (1713). La ville est ensuite le siège d’une viguerie jusqu’à la Révolution

Révolution française 580

À la veille de la Révolution, la ville compte une loge maçonnique En mars 1789, des émeutes dues à la crise frumentaire ont lieu L’agitation perdure dans la vallée, peu favorable à la Révolution : une nouvelle révolte éclate le 14 juin 1791, et la disette se déclare en avril 1792. La société patriotique de la commune fait partie des 21 premières créées dans les Basses-Alpes, au printemps 1792, par les envoyés de l’administration départementale Environ un tiers de la population masculine la fréquente L’agitation connaît un nouvel épisode violent en août 92.

XIXe siècle

En décembre 1851, la ville connaît un mouvement de résistance au coup d’État du 2 décembre de Napoléon III. Quoique minoritaire dans la ville, le mouvement se déclenche le dimanche 7 décembre, le lendemain de l’arrivée de la nouvelle. Les autorités sont arrêtées, et les gendarmes désarmés : tous sont conduits à la maison d'arrêt. Un comité de salut public est constitué le 8. Le 9, les habitants de Jausiers et des environs forment une colonne, sous la direction du conseiller général Brès et du maire de Saint-Paul, Signoret. Celle-ci s’arrête cependant le 10 avant d’atteindre Barcelonnette, le curé de la sous-préfecture s’étant commis comme négociateur. Le 11, plusieurs fonctionnaires s’évadent et trouvent refuge à Largentière, au Piémont. L’arrivée de troupes le 16 décembre met fin à la résistance républicaine sans effusion de sang. Cinquante-sept insurgés sont jugés : il y a 38 condamnations à la déportation (mais de nombreux condamnés ont été graciés en avril).

On trouve, aux abords de la ville, plusieurs maisons de style colonial érigées par des émigrants au Mexique et revenus au pays entre 1870 et 1930, fortune faite.

le séjour des marcheurs en photos .

Les photos de l'album sont de Albert LE DORVEN

Pour visualiser l'album cliquer sur l'image :

Montagne 2009 Albert le dorven