Samedi 14 heures 30 Saint Pierre des corps.
C’est avec plaisir que
nous retrouvons l’ambiance de St Pierre des Corps
C’est pour beaucoup d’entre nous la première grande distance depuis l’automne.
L’épreuve s’annonce bien, la pluie tant redoutée n’est pas au rendez-vous. Les habitués sont présents, les échanges de voeux se font dans la bonne humeur au milieu d ‘un capharnaüm indescriptible : nous sommes confinés dans une petite salle, suite à une erreur de casting de la mairie, parait-il... on râle un peu, car on manque de place mais on se prépare quand même : pommade, crème, bandes circulent.
A 14 h 30 précises tous les partants sont regroupés (57 pour le 100 km et quelques autres sur le 25,50 et 75 km) les dernières consignes sont données : port des gilets fluos, respect du code : on marche bien à droite sans dépasser la ligne blanche....
Les deux premières boucles sont agréables, nous avons une pensée pour notre président Jérôme en passant devant les camps de “gens du voyage” (je précise pour non-initiés qu’il n’appartient pas à leur groupe, mais ses fonctions au sein de la mairie font qu’il les encadre !) Les vignes font triste mine, les champs sont désertés, le ciel est gris.
Les langues se délient, les jambes s’activent. L’œil se régale d’un paysage plus automnal qu’hivernal : les bords de Loire sont magnifiques, les maisons aux toits d’ardoise inclinés apportent une touche originale, pour moi qui suis habituée aux couleurs du bord de mer.
Nous entrons dans la ville, quelques belles bâtisses, la mairie, la gare, de magnifiques jets d’eau.
La pause de nuit est bienvenue au 50 ème km : le repas est sympathique et réconfortant, fait de crudités, puis un “saucisses-lentilles” qui rappelle celui de nos grand-mères. Un fromage et un gâteau-flan terminent ces agapes.
Cependant, on ne s ‘attarde pas pour prendre le temps de vérifier “le matériel”... il s’agit de décider si il faut enfiler les guêtres, changer les chaussures, prévoir un pull supplémentaire, la cape ?
Les plus aguerris, toujours prompts au conseil œuvrent rapidement et nous repartons.Ce sont toujours les premiers kilomètres les plus difficiles.. il fait nuit, nous sommes enveloppés d’un crachin qui peu à peu se fait pénétrant et se transforme en vraie pluie, vous savez celle qui glisse malicieusement - celle que connaissent bien nos amis bretons ou anglais, mais qui gêne et surtout rend les sentiers difficiles.
En Direction de Veretz , toujours en bordure du fleuve, Il faut éviter les flaques d’eau, la peur de glisser et de tomber ralentit parfois la progression. Pourtant le capitaine de route ne perd pas la cadence, on a d’ailleurs souvent l’impression que notre 6 km/h est souvent un peu dépassé.
Néanmoins, c’est vaillamment que l’on revient à la salle où fume le café. Pain frais, confiture sont vite avalés pour refaire un tour dans ce pseudo-vestiaire où - oserai-je le dire, une vache n’y trouverai pas son veau... Tant bien que mal, chacun cherche la bonne tenue pour terminer sans que la pluie ne devienne trop perturbante.
Lors de cette dernière boucle, nous découvrons à nouveau de beaux paysages au lever du jour. Les chaussures sont mouillées, la gadoue.. Dommage qu’un parcours de remplacement n’ait pas été prévu.
Mais c’est l’année Gainsbourg.. donc la gadoue.. pourquoi pas ! Un chapelet de pèlerins, image assez inhabituelle pour des audacieux plus souvent en un peloton compact, s’étire et les carrefours permettent un regroupement.
A dix heures trente précises, Le verre de l’amitié nous attend, avec le sourire de l’encadrement . Rendez-vous est pris pour le 125 km en mars , en espérant que nous pourrons bénéficier cette fois de la grande salle.
Francine Morin
Y sont allés et revenus avec un 100 km validé .
Francine MORIN
Marie France QUINIOU
Nathalie PIRIOU
Alexis LE LAY
André LE NY
André SALIOU
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Et pendant ce temps là nous reconnaissions notre brevet de 25 km du 14 Février .
Annie FICHE A TENTE ET REUSSIT SON PREMIER BREVET DE 25 KM .
A noter le grand retour de Michel BLEAS. cet avec beaucoup de plaisir que nous l'avons accueilli.
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