Samedi 27 Février 7 h 30 tout le monde est au rendez vous. Les sacs sont chargés dans le véhicule et nous partons vers une nouvelle aventure. Nous arrivons à Montmorillon à 13 heures. Tout est bien, le ciel est un peu gris mais tout semble bien Normal. A 14 heures, nous voilà partis. Les paysages sont beaux, le pays pas trop vallonné. Mais comme d'habitude il va falloir se mettre en jambes après un long trajet de 5 h 30 assis dans une voiture. Une petite pluie se met à tomber et bien sùr je n'ai pas d'imperméable. Pendant le parcours je trempe mais à l'arrivée, j'ai du sec, donc pas de soucis!!. Pendant le deuxième parcours, un bruit court dans le peloton: Les conditions climatiques devraient se dégrader vers 22 heures, et dit-on virer au rouge!. Vers 22 heures, c'est vrai que le vent forcit, mais pas encore assez pour être qualifié de catastrophique. A 23 h 30 les organisateurs doivent avoir un communiqué de la gendarmerie pour tout nous dire. A 0 heure, nous reprenons la route et à 1 h 30 première pause. Tout va bien, nous repartons. Jusqu'à 2 h 30 tout va toujours bien et tout à coup, un courant d'air terrible nous frappe de côté, certains se retrouvent au fossé, c'est vrai que nous sommes en terrain découvert. Une demi-heure après, la situation perdure encore. Nous entrons dans une zone boisée et là, l'angoisse nous prend. Les yeux scrutent, les oreilles écoutent. Les arbres vont-ils tenir ? Nous sortons de cette zone boisée et les organisateurs nous annoncent que compte tenu de la situation, nous allons être rapatriés en voitures vers la salle de départ et de ce fait le brevet est annulé. Ouf !!! sage décision car l'ambiance n'y était plus. Dans de tels conditions, il est évident que la responsabilité du capitaine de groupe est énorme. Le courage consiste parfois aussi à renoncer. D'ailleurs, à l'heure du départ de la quatrième boucle, le vent est toujours aussi fort. Nous attendons neuf heures avant de prendre la route vers la cité des étangs. Le long de la route, au jour, nous avons conscience de la force des vents de la nuit, de partout des arbres tombés mais nous les Bretons, c'est sùr, ce jour là nous
"Étions bien au mauvais moment dans le mauvais endroit " normalement nous avons des chances de ne plus vivre des moments aussi stressants.
Bravo !! madame la Présidente pour avoir de mains de maitre organisé notre protection.
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