Guimiliau
Randonnée. Le Tro Menez Are a envahi Guimiliau
2 juin 2011 -
Le grand jour est arrivé. Après pratiquement une année de préparation ponctuée de réunions, de rencontres, de débroussaillage et de balisage, les fidèles du Tro Menez Are et les occasionnels découvrent les sentiers guimiliens. Ils sont bien 7 à 8.000, en famille pour certains, en marche sportive pour d'autres, répartis sur les différents circuits allant de 5 à 40km. Les bénévoles des associations guimiliennes et les parents d'élèves de l'école Diwan de Commana ont réalisé un excellent travail de préparation et assurent aujourd'hui la logistique auprès des marcheurs.
Une formidable vitrine pour la commune
«Découvrir le patrimoine architectural et naturel de Guimiliau», est la remarque de la plupart des présidents d'associations et du maire, Louis Fagot. Pour d'autres, «c'est une grande fête et une belle aventure». Pierre-Yves Moal, président, y voit «une formidable dynamique associative».
gimiliau
Tro Menez Are. Ils étaient 8.000 marcheurs à Guimiliau
3 juin 2011 à 07h40 -
Ils l'ont fait ! Les300 bénévoles du Tro Menez Are ont réussi à battre le record d'affluence de la célèbre randonnée, hier, à Guimiliau. 8.000 personnes se sont rassemblées pour sillonner les chemins sur le thème du lin et du patrimoine. [Vidéo+Diaporama]
Guimiliau, son enclos paroissial, ses fontaines et ses calvaires avaient de bons arguments pour attirer les randonneurs. La foule, qui s'amasse dès 9h dans la salle des sports, ne dément pas cette prévision. Des files d'attente à n'en plus finir patientent avant de récupérer le fameux bracelet d'inscription. Tous les profils se mêlent: enfants, couples, retraités. Un seul point commun entre tous: l'assurance de passer une belle journée. Jean et Hélène, un couple de retraités de Landivisiau, ont fait le déplacement pour la sixième année consécutive: «On est accro au Tro Menez Are. C'est une drogue!», s'exclame le grand-père, bâton de randonnée en main et casquette soigneusement ajustée sur le crâne. «Je suis prévoyant, ça va cogner!».
«Matthieu, avance!»
Le soleil est, en effet, au rendez-vous pour le plus grand bonheur des organisateurs. Abrités du vent, dans les sous-bois, les randonneurs tombent le pull dès la fin de la matinée. Parmi les septcircuits proposés, de 5 à 44km, Vincent et Sandrine ont opté pour le Tro Vok, le parcours mauve, de 14km. «On aurait aimé faire plus mais avec nos deux petits diables, c'est largement suffisant!», sourit la jeune maman. Et pour cause! Matthieu et Théo, 6 et 9 ans, sont plus occupés à se chamailler qu'à suivre leurs parents. «Heureusement, on n'est pas pressé. Matthieu avance!», peste Sandrine, qui attend avec impatience le prochain point de ravitaillement pour sortir le casse-croûte du sac à dos. Pendant ce temps, le bourg de Guimiliau est sur le pied de guerre pour accueillir les marcheurs matinaux. Il faut dire que pour l'occasion, le village multiplie sa population par huit!
Le Tro Menez Are: tout sauf une simple balade
Tout au long du parcours, des animations sont proposées aux randonneurs. Concerts, pièces de théâtre, visites guidées, démonstrations de fabrication de papier de lin... Le Tro Menez Are est tout sauf une simple balade. «On découvre des chemins qu'on n'a pas l'habitude d'emprunter», confie Monique, originaire de Plouescat. Au fil des randonnées, les promeneurs ont pu visiter divers monuments: la fontaine Saint-Miliau, le lavoir, le moulin à papier de Saint-Thégonnec ou encore les kanndi, ces petites maisons utilisées jadis pour blanchir le lin. «Je ne pensais pas que Guimiliau disposait d'un tel patrimoine!», s'étonne Monique, qui a préféré choisir le petit circuit de 10km mais ne perd pas une miette du spectacle.
Cap sur Guerlesquin
Au terme d'une journée aussi éreintante que passionnante, les marcheurs ont encore mis leurs gambettes à contribution. Un fest-deiz était organisé à 18h, suivi d'un fest-noz à 21h pour les plus courageux. Heureux les randonneurs qui ont posé une RTT aujourd'hui! L'année prochaine, le Tro Menez Are mettra le cap sur Guerlesquin. «On est très content d'avoir battu le record de fréquentation. C'est un beau succès populaire avec un public familial», s'est félicité Pierre-YvesMoal, président du Tro Menez Are. Dès juillet, l'équipe du Tro entamera ses repérages à Guerlesquin, qui a déjà accueilli la randonnée en 2007. «Guerlesquin a un fort potentiel avec des sentiers magnifiques. On espère attirer autant de monde que cette année». Vu les sourires affichés par les participants de l'édition 2011, cela ne fait aucun doute.
- Kévin Cabioch
Rando du sang. Record battu
5 juin 2011 -
Pour la seconde édition de la Rando du sang, organisée par l'association Isidore-Colas des donneurs de sang, un nouveau record de participation a été établi. Il est vrai que le temps a été idyllique jeudi, pour parcourir la campagne bannalécoise.
Balisage impeccable
Quatre circuits ont été proposés aux 250inscrits. Parmi eux, une quinzaine de joggeurs du club local ont préféré accomplir le plus long, soit 18km, en courant. Tous les engagés, notamment ceux venus des communes voisines, ont apprécié la beauté des chemins. Côté orchestration, les marcheurs ont salué le balisage impeccable et la gentillesse des bénévoles aux différents points de ravitaillement. Pour la présidente, Andrée Guillou: «Le principe plaît, les personnes ne pouvant pas ou plus donner leur sang ont le sentiment d'aider malgré tout. D'ailleurs, tous les bénéfices de la randonnée seront reversés pour soutenir la recherche dans les maladies du sang». Profitant de l'ambiance fort sympathique à l'arrivée dans la salle Jean-Moulin, où une collation a été offerte aux participants, elle a rappelé: «L'an dernier, 600€ ont été remis pour le Téléthon». Preuve s'il en fallait encore du bel esprit de l'association. À noter qu'il n'y aura pas de collecte de sang durant l'été, la prochaine est prévue mardi 6septembre.
Une cinquantaine de marcheurs aux brevets Audax
Dimanche, ils étaient une cinquantaine de volontaires à prendre le départ d'une marche de 25 ou 50 km, organisée par le club, le CRCE. Le groupe a d'abord pris la direction de la chapelle de Locmaria, à Saint-Yvi, empruntant des chemins de campagne peu fréquentés par les automobilistes. Puis les audacieux se sont dirigés vers la chapelle de Cadol, à Melgven. La matinée s'est déroulée dans les meilleures conditions, le groupe étant conduit par trois capitaines de route confirmés, Marc Carnet, Blandine Philippe et Jérôme Bourbigot. L'intendance était gérée par Jean-François Seveon, secondé par Albert Le Dorven
