Francine Morin;André saliou Jean Landrein ; ;
Christiane Landrein Accompagnatrice.
Un 100 km automnal à Chasseneuil sur Bonnieure ( Charentes )
Nous étions 35 marcheurs dont 3 représentants du CRCE Rosporden ( Francine la Royannaise également membre du club, Jean et André le photographe de service ) à s'aligner sur le 100 km et une trentaine d'autres participants se partageaient les autres distances .
La météorologie nationale ne s'était pas trompée : les premiers 75 km se sont déroulés sous de nombreuses averses le samedi après midi et sous une pluie incessante de 20h30 à 04h00 . Autant dire que les vêtements , chaussures étaient en permanence très humides et que les chemins empruntés regorgeaient de nombreuses flaques d'eau .
Les sous-bois étaient certainement magnifiques , mais empruntés la nuit n'ont pu être appréciés à leur juste valeur... Les "veinards" de Charentais supérieurs vont certainement à nouveau arpenter le secteur prochainement , la saison et l'alternance pluie et soleil favorisant l'apparition des champignons , et plus particulièrement des cèpes... Avis aux amateurs !
Malgré ces conditions défavorables , cet audax mené par Jean Yves et Joël s'est très bien déroulé .
Tout le monde a apprécié le plateau repas très bien garni , aussi coloré que délicieux , servi lors du diner . Cette formule permet de gagner de précieuses minutes pendant cette pause , minutes consacrées au repos , aux soins des pieds , en l'occurrence ce jour la mise au sec des pieds .
A l'approche de l'arrivée les organisateurs avaient programmé une halte au mémorial de la résistance de Chasseneuil sur Bonnieure . Ce lieu historique est constitué du mémorial et d'un cimetière national de 2255 sépultures de soldats et résistants de l'ensemble du sud Ouest .
A l'arrivée un pot a été offert 
avec la remise des trophées par la présidente Micheline : 1 pour un premier 100 km et 3 autres pour les représentants des clubs les plus nombreux . Par ailleurs Christiane la présidente des randonneurs de Chasseneuil et marcheuse émérite a de son côté fêté son anniversaire avec quelques bouteilles de pineau des Charentes . Merci de nous avoir fait partager ce moment .
Un grand merci aux nombreux bénévoles très sympathiques grâce auxquels cet audax s'est déroulé dans les meilleures conditions .
André SALIOU
De Micheline DEMAY présidente des Audax Charentais: merci à André SALIOU pour tous les reportages photos qu’il fait au cours des nombreux brevets auxquels il participe.
Chasseneuil-sur-Bonnieure Histoire
Le Maquis de Bir Hacheim a eu Chasseneuil-sur-Bonnieure comme berceau. Les membres survivants dont le colonel André Chabanne et Guy Pascaud eurent l'idée, dès la libération de la Charente, d'un monument à la gloire de la résistance, destiné à perpétuer le souvenir des volontaires tombés « pour la liberté et la grandeur de la patrie » et en particulier des 170 fusillés, déportés et morts au combat connus ou anonymes du maquis de Bir Hacheim.
Le monument
Édouard et Guy Pascaud firent don d'une colline qui surplombe Chasseneuil et les bois qui ont abrité les débuts du Maquis de Bir Hacheim. Le monument, auquel on accède par 60 marches, est haut de 21 mètres et il symbolise la Résistance par sa forme en "V" de la Victoire, et en croix de Lorraine.
L'architecte fut un ancien résistant, monsieur Poncelet. La main-d'œuvre a été constituée par 60 prisonniers allemands[1]. L'histoire de la résistance a été gravée dans la pierre par trois sculpteurs: pour le côté gauche la résistance civile, par Guiraud, pour le côté droit la résistance militaire, par Lamourdedieu, et sur la croix de Lorraine le sacrifice des fusillés, des martyrs et des déportés, par Peyronnet.
Ce monument a été financé par les particuliers, la vente de cartes postales (8,5 millions de Francs de l'époque) et des subventions des collectivités locales et de l'Assemblée Nationale pour 5 millions de Francs de l'époque votée le 10 août 1950 ainsi qu'un excédent de fonds restant de l'emprunt de la Libération en 1944.
Il comporte une crypte de 28 alcôves, dans laquelle reposent 30 combattants, dont Claude Bonnier et André Chabanne. Le visiteur peut lire sur la partie haute de la porte : « Français, ne les oubliez pas ». Il est érigé en mémoire des 170 fusillés, déportés et morts au combat connus ou anonymes du maquis de Bir Hacheim.
Le mémorial est entouré d'un cimetière national de deux hectares qui comporte 2 255 sépultures de soldats et de résistants de la Seconde Guerre mondiale. Car les combattants du Maquis de Bir Hacheim ont été incorporés aux troupes arrivant d'Afrique et tous ont combattu pour reprendre La Rochelle, Rochefort puis Royan.
