Alexis Le lay est parti vers Saint-Jacques-de-Compostelle - Landudec
samedi 22 juin 2013 
Alexis Lelay (à gauche) et son ami Jérôme Bourbigot.
L'histoire
C'est une belle aventure que vit actuellement Alexis Lelay. Mais c'était aussi un pari un peu fou. Partir de chez lui, à Landudec, pour Saint-Jacques-de-Compostelle, soit près de 1 800 km à parcourir, avec un sac à dos chargé de l'indispensable et pesant près de 13 kg. « C'est ma coquille d'escargot qui me suit. »
Pourtant, des problèmes de santé ne l'autorisaient pas à partir pour une telle aventure : « Mon cardiologue n'était pas trop d'accord ». Mais il en faut davantage pour décourager ce marcheur régulier. « Avec mon copain Jérôme Bourbigot, de Rosporden, qui a fait un AVC le 4 juillet 2012, nous avons pris la route quand même. »
Le 2 mai dernier, Alexis fait donc ses adieux à sa famille et le 5 mai, il retrouve Jérôme. « Nous ne marchons pas forcément à la même allure mais on s'attend. C'est important d'être deux pour le moral. »
Encore 330 km
Sur le chemin, ils font de bonnes rencontres et vivent de belles histoires. À 67 ans, Alexis ne regrette pas son choix. « Le chemin est surtout difficile sous la pluie. Nous parcourons entre 25 et 30 km par jour. Cela dépend de la forme. Mercredi dernier, nous approchions de León, soit 1 435 km réalisés. Il ne nous reste plus que 330 km. Nous appréhendons l'arrivée à Saint-Jacques-de-Compostelle où la foule semble importante. Il y aura aussi beaucoup d'émotion. »
Des petits pépins, ils en ont connus, « c'est normal, mais tout va bien. »
Sur le chemin, tous les « pélégrinos » souffrent un moment ou un autre, « néanmoins, nous avons la chance de pouvoir marcher ainsi. »
Le programme de chaque jour ? « Lever vers 6 h, petit-déjeuner sur la route vers 7 h. C'est le matin qu'il fait bon sur les sentiers. À 4 km/heure, il faut terminer la journée avant l'arrivée des grandes chaleurs. »
Et au retour ? « Nous continuerons à marcher ensemble, par plaisir et par amitié. »
Deux pèlerins en route vers Saint-Jacques-de-Compostelle - Rosporden
samedi 25 mai 2013
Alexis et Jérôme devraient arriver à Saint-Jean-Pied-de-Port le dimanche 2 juin, avant de franchir le col de Ronceveau. Ils espèrent rejoindre Saint-Jacques-de-Compostelle le samedi 29 juin.
Trois questions à...
Jérôme Bourbigot et Alexis Le Lay, randonneurs sur le chemin de Compostelle.
Partis le 5 mai, la santé et le moral sont-ils au beau fixe ?
Oui, à raison de 30 km par jour, en partant à 6 h 30 pour un lever à 5 h 45, on parvient à être dans les temps. On est à neuf jours de Saint-Jean-Pied-de-Port. À part quelques petits bobos, des ampoules (pour Jérôme) et un début de tendinite (pour Alexis) qui se résorbe doucement, on va bien. On a un peu souffert de la météo, en supportant cinq jours de pluie d'affilée, avant Royan. Pas facile de lire une carte sous les averses. Mais le moral est bon. On appelle nos épouses tous les jours. On s'accorde des temps de repos sachant que nous arrêtons de marcher vers 14 h 30. On se couche tôt, vers 20 h.
Question hébergement, à part la tente, avez-vous trouvé des nids plus douillets ?
On a connu quelques galères. La tente tous les jours, c'est difficile. En Loire-Atlantique, par exemple, à Légé, les températures nocturnes descendaient à moins un degré. On était souvent réveillé dans la nuit, à cause du froid. On a donc appelé les mairies des villes étapes que nous traversions pour dormir chez l'habitant, chez des personnes qui reçoivent des pèlerins. On a trouvé des gîtes à des coûts modiques et on a même dormi dans une église, sur une moquette. À cause du manque d'hébergements en dur, on a dû quelquefois marcher 40 kilomètres supplémentaires. Mais on est optimiste. Maintenant que l'on a passé la Gironde, les températures devraient être meilleures.
Vous avez certainement quelques anecdotes à raconter ?
Lors de notre passage à travers le marais poitevin, une hôtesse d'accueil d'un camping nous a indiqué un raccourci. On a suivi ses instructions. On a marché, en fait, durant cinq kilomètres, en tournant en rond pour finalement rejoindre notre point de départ ! Mais on s'est instruit. On a appris qu'un marais, intitulé le marais fou, était un endroit terrible où des soldats de la Révolution s'étaient égarés et avaient été piégés par leurs adversaires. Autre anecdote, notre rencontre avec un libraire de Saint-Brévin-les-Pins (Loire-Atlantique). Pas franchement conviviale. Nous voulions lui acheter une carte routière. Il s'est moqué de nous, nous disant qu'il n'y avait que des illuminés pour utiliser cet outil et qu'aujourd'hui, tout le monde se servait du GPS !
ROSPORDEN
Grands randonneurs. 1.850 km d'un Finistère à l'autre
6 mai 2013
Jérôme Bourbigot et Alexis Le Lay sont partis dimanche matin à 7 h 30 de la place Jean-Moulin. Horaire respecté pour ces marcheurs venus en trois étapes de la pointe du Raz et engagés dans un périple de 1.850 km en direction de Saint-Jacques de Compostelle, et le Cap Finisterre, promontoire de granite de la province de La Corogne à l'ouest de la Galice.
Sept Aigles d'or à deux
Jérôme Bourbigot et Alexis Le Lay ne sont pas des débutants, puisqu'ils possèdent sept Aigles d'or à eux deux (avantage à Alexis). Des distinctions acquises au fil des ans en combinant plusieurs distances, dont dix brevets de 100 km, deux de 125 km et deux de 150 km, pour un total de 1.850 km. Les deux compagnons marchent ensemble depuis quinze années déjà, et se connaissent donc bien, d'où ce projet patiemment mûri et que Jérôme souhaitait réaliser une fois la retraite atteinte.
Dans deux mois
À présent c'est parti, avec un petit détour pour rejoindre Gourin en cheminant le long du canal de Nantes à Brest, superbe en cette saison, jusqu'à Saint-Nazaire, avant de prendre la direction de l'Espagne avec en ligne de mire Saint-Jacques de Compostelle, qu'ils espèrent atrtendre dans deux mois.
RROSPORDEN
RROSPORDENCRCE. Les marches estivales ont repris
19 mai 2013
Les marches estivales organisées tous les ans par le CRCE ont repris. Ils étaient une douzaine de fervents adeptes des randonnées à ce deuxième rendez-vous de la saison, mercredi. Sous la direction de Denise Delaporte, les marcheurs ont pris la direction de Locmaria pour un circuit de 8 km environ par les petits chemins de la campagne environnante.
ROSPORDEN
Cyclos. 200 km appréciés des grands rouleurs
28 mai 2013
Seize cyclorandonneurs du CRCE ont parcouru un 200 km, mercredi, entre Rosporden et Camaret, « sur des petites routes aux pentes non négligeables où les inclinomètres ont parfois indiqué 11 % ». Après un repas bien mérité sur les quais de Camaret, les cyclos sont rentrés avec l'aide d'un petit vent de nord ouest. Dix heures - haltes et repas compris - pour boucler ce périple.
À l'agenda Mi-juin, une randonnée sera programmée en direction du barrage de Guerlédan, dans les Côtes-d'Armor.
ROSPORDEN
Sur le chemin de Compostelle. Bons baisers d'Aquitaine
31 mai 2013
partis le 5 mai de Rosporden, Jérôme Bourbigot et Alexis Le Lay progressent allègrement sur la route de Saint-Jacques de Compostelle. Dans les nouvelles qu'ils transmettent, ils indiquent avoir le moral au beau fixe malgré cinq jours de pluie d'affilée. Leur progression quotidienne se fait au rythme de 30 km en moyenne. Mais en raison de problèmes d'hébergement, les deux compères ont dû parcourir plusieurs étapes de 40 km. Pas simple la vie de pèlerin !
« -1ºC la nuit »
Les deux marcheurs doivent, comme tout le monde, faire avec un printemps capricieux : « Les nuits sous la tente sont fraîches. Avec -1° C au thermomètre, elles sont quelque peu perturbées. Mais nous espérons que les températures vont remonter maintenant que nous avons passé la Gironde », confient les aventuriers. Leur traversée du Marais poitevin leur restera, à coup sûr, en mémoire : « La demoiselle du camping nous a indiqué un raccourci que nous avons pris. Après 5 km et près d'une heure de marche, nous nous sommes retrouvés... au même endroit. À ce rythme, nous ne serons pas à Saint-Jacques tout de suite... »
En Espagne lundi
Mais, pour l'instant, Jérôme et Alexis sont dans les temps. Ils espèrent atteindre Saint-Jean-Pied-de-Port, dimanche, avant de franchir le col de Roncevaux lundi. Une fois arrivés sur le Camino Francès, ils espèrent que les soucis d'hébergement seront résolus. « Quelques bobos sont néanmoins à déplorer : des ampoules pour moi et un début de tendinite pour Alexis. Mais tout rentre tranquillement dans l'ordre », assure Jérôme.
ROSPORDEN
CRCE. Bien représenté au brevet des randonneurs mondiaux
7 juin 2013
Ils étaient neuf cyclos randonneurs du CRCE à prendre le départ du brevet de randonneurs mondiaux (BRM) de 300 km, organisé à Carhaix le week-end dernier. Un effectif qui représentait à lui seul le quart des participants. « Il faut dire que 300 km à vélo, ça commence à causer et tout le monde ne se lance pas sans réfléchir à l'assaut d'une telle distance » explique Joseph Géhannin. Fidèles à leurs habitudes, les Rospordinois se sont séparés en deux groupes de niveaux différents. Jean-Yves Guen, Pascal Pennec, Stéphane Rouanes, Didier Teignier ont bouclé les 300 km en 10 h, Joseph Gehannin, Claude Boédec, Christian Goapper, Jean-François Pichon et Walter Jézéquel, plus raisonnables, ont fini leur périple en 12 h 30. La satisfaction était totale à l'arrivée, tous les participants étaient heureux d'avoir accompli ce qui sera la randonnée la plus longue de leur programme 2013. Évidemment, ces amoureux des longues distances à vélo ne pensent maintenant plus qu'à une chose, 2014 et son chapelet de BRM, 200, 300, 400 et peut-être même 600 km, préqualificatifs pour le Paris-Brest-Paris 2015.
ROSPORDEN
Cyclos et randonneurs. Encore une coupe à Melgven
Les cyclos du CRCE ont encore marqué de leur présence la Rando du Moros de Melgven, dimanche. Leurs 46 maillots bleus disséminés dans le peloton leur ont permis de remporter la coupe du club le plus représenté. Les marcheurs n'ont pas été en reste. Avec 28 participants, ils ont aussi remporté une coupe.
ROSPORDEN
CRCE. Trois cols au compteur pour cinq cyclorandonneurs
Cinq cyclorandonneurs du CRCE se sont essayés à la « montagne » dimanche, en participant à un périple organisé par les CRQC du club de Quimper, associés aux cyclos de Sizun. Les participants avaient à franchir les trois cols finistériens avec 2.600 m de dénivelé au total et 192 km d'effort. Christian Goapper, Joseph Gehannin, Philippe Burel, Jean-Yves Guen et Jean-François Pichon n'ont pas laissé passer ce défi, immanquable pour eux malgré le vent, la bruine et les températures automnales. Ils ont parcouru un circuit peu ordinaire à la vitesse moyenne de 25 km/h. L'itinéraire, normalement destiné aux randonneurs, emprunte au maximum les petites routes et approche de nombreux sites incontournables. Un périple qui aura nécessité de nombreux efforts, mais qui a largement été mis en valeur par la qualité de l'organisation et de l'accueil.
