30 juil. 2013

REVUE DE PRESSE

Des groupes étoffés aux marches estivales du mercredi - Rosporden

samedi 27 juillet 2013
Mercredi dernier, les randonneurs sont allés au bois de Pleuven.

Mercredi dernier, les randonneurs sont allés au bois de Pleuven.

Les marches hebdomadaires du mercredi soir attirent de nombreux adeptes, parmi lesquels des locaux et des touristes. Organisées par le club de marche, le CRCE, ces randonnées sont l'occasion de traverser des sentiers localisés à Rosporden ou dans les communes voisines. Pour se rendre au point de départ, un covoiturage peut être organisé. Le principe est de réaliser 8 km de marche, à raison de 4 km/h. Mercredi dernier, c'est Marc Carnet qui a été désigné comme capitaine de route, chargé d'accompagner près d'une trentaine de personnes dans le bois de Pleuven, à Saint-Yvi.

Mercredi 31 juillet, randonnée, départ à 20 h précises, de la place Jean-Moulin (près du local du CRCE). Gratuit.

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Saint-Jacques-de-Compostelle. Une expérience unique

27 juillet 2013 -

Partis le 5 mai de Rosporden en longeant le Canal de Nantes à Brest jusqu'à Redon, Jérôme Bourbigot et Alexis Le Lay, son compagnon de route, ont réussi leur pari d'atteindre le Cap Finisterre au terme d'un périple de 1.953 km. Pour descendre jusqu'à Saint-Jean-Pied-de-Port, les randonneurs ont emprunté les petits chemins qui longent la côte Atlantique, avant de franchir les Pyrénées et retrouver le chemin des Français en terre espagnole. Habitué des grandes distances, Jérôme est comblé par cette expérience, riche de rencontres et de moments forts : « Je suis parti avec Alexis non sans avoir été habité par le doute et la crainte de ne pas réussir, mais nous avons eu raison du temps et du terrain ».
Des conditions météo difficiles
« En deux mois, nous avons rencontré des conditions météo changeantes, avec 50 % de conditions défavorables. Nous avons marché sous le soleil et sous la pluie, souffert du froid sous notre tente ou affronté des températures extrêmes. Plusieurs passages ont été délicats, le plateau d'Alto de Pardone, gravi sous une température de 50 ºC, la Croix de fer, et ses 20 km de montée pour atteindre les 1.500 m d'altitude, ou le haut Cebreiro et sa difficile ascension. Cet endroit est fabuleux, il est si beau que l'on oublie la difficulté et on a l'impression d'être en avion tant on domine la côte.
Un dépaysement total
Le dépaysement était total, et plus l'on se rapprochait du cap Finisterre, plus nous avions l'impression d'être revenus en Bretagne, mais 50 années en arrière. Nous avons rencontré beaucoup de gens et recensé 26 nations différentes sur le chemin, le record étant un soir avec 17 nations dans une auberge. Ce périple ne m'a pas permis d'améliorer mes connaissances en espagnol, je laissais plutôt Alexis s'y coller. En revanche, mon anglais a été superbement révisé. C'est une expérience incroyable où la solitude du marcheur est propice à la méditation, c'est un retour sur soi-même que je conseille à tout le monde », expliquait Jérôme.

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Alexis Le Lay. Le retour d'un long périple

18 juillet 2013 -

Parti de la pointe du Raz le 21 avril, Alexis Le Lay, 67 ans, a parcouru 1.950 km, à pied avec un sac à dos de 13 kg et une moyenne de 25 à 30 km par jour. Samedi 6 juillet il était de retour chez lui, à Landudec.

Arrivé à Saint-Jacques, Alexis Le Lay a poussé jusqu'au Cap Finistère. Marin de commerce, il a doublé ce cap bien des fois côté mer et voulait le voir côté terre. Il a son Crédencial, le laisser-passer du pèlerin, avec ses 62 tampons, qui correspondent à tous les lieux de passage depuis le Finistère jusqu'à Saint-Jacques de Compostelle. Alexis Le Lay est un grand marcheur : les grands raids Audax, les 200 km en 40 h, le tour du Golfe du Morbihan, il connaît car il les a fait plusieurs fois mais aussi le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle qu'il a parcouru par deux fois, en 2002 et 2005 mais à partir de Saint-Jean-Pied-de-Port.
Un périple dangereux...
Relier le Finistère et le Cap-Finistère, en Espagne, le tentait terriblement depuis des années, il y tenait et c'est fait. Alexis avait pour ce voyage un compagnon de route, Jérôme Bourbigot de Rosporden. Ils ont longé le canal de Nantes à Brest jusqu'à Saint-Nazaire, puis sont passés par la Vendée, en descendant vers les Landes. Il se souvient des longues lignes droites des landes où les voitures les frôlaient avec la peur de se faire emporter, c'était « la route de la mort, raconte-t-il. Tous les soirs il fallait dormir à la belle étoile sous une petite toile de tente et souvent la température ne dépassait pas zéro degré, parfois la pluie, le froid, les pieds mouillés... »
... Mais très humain
Le périple s'est poursuivi sur la route de Tours aux environs de Dax et les deux pèlerins ont ensuite emprunté les chemins balisés. Tous les soirs, les pèlerins étaient à la recherche de refuge. Les journées avaient un rythme précis : petit-déjeuner, départ avant 6 h à la fraîche, la marche, trouver le repas du midi, la sieste, laver son linge, le repas du pèlerin du soir et dormir... Mais il y a aussi et surtout les rencontres fortuites, souvent hors du temps, toujours humaines : une mère russe avec sa fille, des Sud-Coréens, des Hongrois, une jeune Hollandaise de 32 ans sur la route depuis quatre mois ainsi que celle d'un frère d'un des moines assassinés à Thébérine... Une grande expérience humaine, beaucoup de souffrance, de solitude, de joie, de plaisir aussi mais surtout beaucoup de souvenirs.

OUEST FRANCE Rosporden

Partis le 5 mai de Rosporden, Jérôme Bourbigot et Alexis Le Lay, deux marcheurs aguerris, ont relevé un défi de taille, celui de rejoindre Saint-Jacques-de-Compostelle. En passant par le canal de Nantes à Brest, jusqu'à Redon puis en suivant la côte atlantique jusqu'à Saint-Jean-Pied-de-Port, ils ont ensuite franchi les Pyrénées et retrouvé le chemin de la terre espagnole jusqu'au Cap Finisterre (Fisterra), terme de leur périple.

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Ouest France

De retour depuis quelques jours, ils ont le sentiment d'avoir vécu une aventure humaine et sportive exceptionnelle.

Des paysages de carte postale

Pour Jérôme, ces 62 jours de marche, soit 1 953 kilomètres, ont souvent été l'occasion de lutter contre la fatigue physique, au vu d'une météo particulièrement défavorable, en début de parcours. « Passé le pont de Saint-Nazaire, on a eu de la pluie jusqu'à Royan. Certaines nuits, sous la tente, on ressentait les morsures du froid. Puis, lors de la traversée du mont Alte Pardon, en Espagne, c'est la chaleur qui était suffocante, pratiquement 50°C », souligne Jérôme.

Mais il a vite surmonté ces difficiles conditions de marche, en découvrant des paysages qu'il qualifie d'extraordinaires. « Arrivés au plateau de Meceta, le grenier à grains de l'Espagne, on est admiratifs. Les villages sont magnifiquement fleuris, localisés dans des espaces très verdoyants. Il n'y a pas une voiture, pas un fil électrique. Ce sont des paysages complètement vierges. »

L'amitié entre les peuples

Alexis garde lui aussi un souvenir mémorable de cette marche en binôme. Il rentre serein, bien que très fatigué, ayant perdu six kilos. Il a particulièrement apprécié ces rencontres fortuites avec d'autres pèlerins de toute nationalité ou avec les habitants des régions traversées. « Quand on faisait nos achats dans les commerces de proximité, on nous offrait des gâteaux et du saucisson. Dans le Sud-Ouest, alors qu'on cherchait une boulangerie, une dame nous a invités à manger chez elle. Elle nous a servis du magret de canard. Un repas de luxe pour nous qui dépensions entre 5 € et 10 € par jour », explique Alexis. Une habitante de Saria (Espagne), ville jumelée avec Mûr-de-Bretagne, lui a sauté au cou, spontanément, en voyant son pavillon breton. « Cette solidarité entre les peuples m'a touché. »

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Rando des Pommiers. Il n'y a pas d'âge pour pédaler

23 juillet 2013 -

Dimanche matin, pour la Rando des Pommiers, 300 cyclorandonneurs, toutes générations confondues, s'étaient donné rendez-vous sur les circuits.

La Rando des Pommiers a propulsé quelque 300 cyclorandonneurs, dimanche matin sur les routes du Pays fouesnantais. Trois circuits de 30, 50 et 100 km étaient proposés par les organisateurs. Une nouvelle fois, les amoureux de la petite reine ont pris plaisir à rouler dans le bocage et sur le littoral fouesnantais. Des parcours étaient taillés sur mesure par André Le Goff, président des cyclos randonneurs du Pays Fouesnantais. Le club le plus représenté était le Quimper cyclo Club, suivi de près par Rosporden et Saint-Evarzec. À noter la présence du Quimpérois, Michel Blouin âgé de 87 ans et doyen de la Rando.