War Maez. Quarante-quatre candidats au brevet Audax

Le matin, les participants, guidés par le capitaine de marche, ont parcouru une première boucle vers le sud de la commune, dans la vallée de Trefranc, Languidou et l’étang de Kergalan. À 12 h, ponctuels au rendez-vous, ils étaient de retour place du Figuier. Après une collation méritée, ils ont repris la route à la vitesse constante de 6 km/h vers le nord de Plovan, direction Penhors. En parallèle, 21 randonneurs ont effectué une balade de 11 km autour des étangs de Kergalan et Trunvel.
13
h ·
J43 et
J44 de la presqu'île guérandaise à St Nazaire : la quille !
Après
plus de 2050 km
(2059 au total) , quelques digressions et quelques erreurs, me voici donc
arrivé à bon port. Bien fatigué, bien éreinté mais franchement ravi d'avoir
vécu cette aventure rare dans une vie.
Ravi
d'avoir cheminé le long de ces côtes qui me faisaient de l'oeil depuis de très
longues années.
Ravi
d'avoir revisité à l'occasion l'histoire de notre Région et de ces lieux,
d'avoir découvert avec vous ces bretons et bretonnes - je pense ici à ces
femmes de Douarnenez il y a un siècle- qui ont labouré les terres sur
lesquelles nous sommes aujourd'hui, parcouru les mers, combattu de toutes leurs
forces pour faire vivre leur idéal.
Ravi
d'avoir pu partager avec vous de longs moments (merci Soizig !) , de courts
instants sur cette page, des soirées ou des balades. Je vous nommerai pas tous
de peur d'oublier une personne mais j'ai pu voir que le sens de l'accueil n'est
pas un vain mot en Bretagne.
Heureux
enfin d'avoir fini. Les 44 jours ne sont désormais qu'un point de repère pour
celles et ceux qui tenteront cette aventure 😜
La
semaine prochaine sera certainement consacrée à du repos et aux amis.
ps :
le gagnant du jeu des 1000 bornes sera connu demain.


Depuis
neuf ans, au mois de septembre, l’association Entraide cancer,
implantée à Quimper depuis 26 années, rassemble les randonneurs à Croas
Spern. Marche Audax de 25 km, randonnées balisées de 15 km, 12 km, 10 km
ou marche nordique, 550 participants (330 l’an passé) ont sillonné la
campagne gabéricoise, dimanche matin, en apportant 3 000 € d’aide
financière pour la trésorerie de l’association.
Présidée
par Nicole Le Cornec, l’association organise plus de quinze évènements
chaque année et met en place sept à huit ateliers pour venir en soutien
aux malades. Elle apporte une aide financière aux hôpitaux pour l’achat
de matériel spécifique complémentaire aux soins. Toutes les formes de
cancer sont naturellement prises en compte et les bénévoles de
l’association ont connu personnellement, un jour, la maladie au travers
d’un proche, d’un ami ou d’un collègue. « L’essentiel est l’écoute et
les échanges afin d’apporter aux malades l’envie d’avancer en rompant
l’isolement en toute discrétion », précise Robert Le Roux, le
vice-président.
Rencontres,
échanges, groupes de parole, sorties au restaurant, thé dansant ou
promenades, rien n’est laissé au hasard pour l’accompagnement et le
confort des malades. Annuellement, l’association Entraide Cancer gère un
budget de 60 000 €. Elle a notamment prévu de faire, cette année,
l’acquisition d’un casque réfrigérant qui ralentit ou évite la perte des
cheveux aux malades pour un coût de 19 000 €, de fauteuils de confort,
de cours d’art-thérapie, de gymnastique. Avec l’aide de l’association
des marcheurs de Cornouaille, de l’Amicale laïque gabéricoise,
d’entraide cancer Quimper donne déjà rendez-vous aux randonneurs à
l’automne prochain pour la 10e édition qui sera organisée à Ergué-Gabéric.
Contacts
www.entraide-cancer.fr, antennes à Douarnenez, Pont-l’Abbé, Concarneau.

Départ entre 5 et 7 heures du matin
À une moyenne horaire imposée de 6 km/h pour boucler les différentes distances, il faudra être très matinal pour se lancer sur le 75 km en totale autonomie avec, bien sûr, quelques ravitaillements sur le parcours : « Nous prévoyons quelques possibilités de restauration mais en général, les marcheurs possèdent leurs habitudes, avec obligatoirement une gourde d’eau. C’est vital pour progresser sur l’itinéraire, qui présente quelques dénivelés en marchant dans le Bois Boissel ou encore la vallée de Gouédic sur Saint-Brieuc. Ils présentent un intérêt particulier à l’effort car, pour certains, ce brevet Audax ouvre d’autres perspectives pédestres », note Jean-Baptiste Le Rest.
Un responsable qui peut compter sur des capitaines de route pour emmener les 80 participants à bon port. Entre 5 et 7 heures du matin, ils seront tous à pied d’œuvre pour obtenir le diplôme tant convoité : le club de La Vaillante est le seul club costamoricain de randonnée sportive habilité à décerner les brevets de marche Audax. Cette année, la nouveauté réside dans le 75 km, unique en Côtes-d’Armor.

Didier Nicolas, passionné de randonnées, s’est lancé le défi de parcourir la totalité du GR34 en un mois. Parti le 28 août, il espère terminer avant fin septembre.
Didier Nicolas, 52 ans, est un passionné de montagne et de randonnées au long cours. Chaque année, il passe entre un à trois mois au Népal et ne compte plus les ascensions à plus de 5 000 m. Cette année, il s’est lancé un nouveau défi : parcourir l’intégralité du GR 34 - ou sentiers des douaniers -, qui fête ses 50 ans, et établir un temps de référence sur ce parcours.
À lire sur le sujet Il y a 50 ans, ils ont créé le GR34
Ce Breton a parcouru, en cette fin de semaine, la presqu’île de Crozon. Parti le 28 août du Mont-Saint-Michel, il espère toucher, fin septembre, au but de ce périple. Un périple qu’il veut effectuer « non pas pour la réalisation d’un quelconque exploit sportif mais bien pour m’aventurer sur cet espace qui sera, en quelque sorte, mon Nouveau Monde, même si, ironie de l’histoire, le départ et l’arrivée de ce GR breton se trouvent ainsi hors de notre région administrative ».
30 000 m de dénivelé positif
Et de poursuivre : « S’il existe des records de traversée sur des GR célèbres, comme le GR20 corse, il n’y a pas pour l’instant de tentative comparable sur nos sentiers bretons. Peut-être en raison de sa longueur et de sa difficulté : 2 000 kilomètres et près de 30 000 m de dénivelé positif. Un de mes objectifs est donc d’établir un premier temps de référence sur ce nouveau parcours ».
En extrapolant, on peut estimer un tour complet en 38 à 42 jours
L’aventurier a fait étape, en fin de semaine, au gîte de Saint-Hernot. « Physiquement, les kilomètres et le dénivelé - plus de 16 000 m de dénivelé positif - ont laissé des traces : trois jours d’arrêt pour soigner ou soulager bras, cervicales et périostite. En extrapolant, on peut estimer un tour complet en 38 à 42 jours », estime Didier Nicolas.
Toutefois, l’homme prend le temps de la contemplation et de la réflexion. « Derrière ces paysages, il y a également l’influence de l’homme sur son environnement. J’ai pu constater que, cette année, il y a moins d’algues vertes sur nos plages mais que l’érosion menace une partie de ces sentiers ».